Perspectives
La crise, qui ne date pas d’hier, conduit d’éminents économistes à interroger des notions morales : cupidité, avidité, inégalité. Les penseurs bouddhistes apportent aussi leurs contributions dans ce débat mondial.
Le respect est indispensable à la vie collective. Autrefois, les relations entre les individus étaient parfaitement codifiées. Aujourd’hui, il n’en va plus de même. Respecter l’autre, se respecter, se faire respecter, qu’est-ce qui entre en jeu, finalement, dans le respect ?
Qu'est-ce qu'un “citoyen du monde” ? L'origine de cette expression remonte à la Grèce antique, où Diogène l'aurait employé pour la première fois…
L'identité, une quête dans laquelle il ne faut pas se fourvoyer. Construite par rapport aux autres, elle se définit trop souvent contre les autres. D’où les crises ou les dérives identitaires qu’un individu ou un groupe peut traverser. La vision bouddhique de l’individu et de son essence peut éclairer notre lanterne sur le chemin d’une vie épanouie.
Nous sommes quotidiennement amenés à dialoguer avec les autres : nos proches, nos amis, nos collègues, ou des inconnus. Pourtant, établir un dialogue authentique n’est pas chose facile.
Rien ne peut autant toucher notre vie qu’un dialogue de cœur à cœur. Le dialogue met notre être en mouvement, il nous permet de nous renouveler, d’élargir notre horizon, de nous inspirer à vivre une vie créative. Nous y cultivons notre relation à l’autre et y exprimons pleinement qui nous sommes.
Comment le dialogue peut-il amener au changement ? Un réseau de relations dynamiques se crée sous la surface des paroles échangées. C’est là que se joue, en fonction de notre détermination à faire ressortir le meilleur en chacun, la clé du changement.
La paix ne peut s'imposer mais se construit par le dialogue, pas à pas. Comment éviter le “dialogue de sourds” et parvenir à une véritable compréhension mutuelle ? La clé tient dans la qualité de notre écoute...
Temps et liberté ne font apparemment pas bon ménage, tant l’un semble empiéter sur l’autre. En insistant sur l’état de vie intérieur, le bouddhisme nous apprend à mieux gérer cette denrée rare qu’est le temps.
Qu’on l’apprécie ou que l'on y soit indifférent, la poésie s’est voulue l’interprète du cœur humain. Plus qu'un jeu de rimes, elle use des sonorités et des sens pour exprimer les sentiments les plus nuancés, et évoque des images qui résonnent puissamment dans notre imaginaire. Dans sa forme la plus élevée, elle suscite l’intuition des vérités les plus profondes de la vie et fait jaillir en nous courage, espoir et joie de vivre.
Le bouddhisme enseigne que le bonheur est le but de la vie. Ce n’est cependant pas chose aisée. Au milieu des difficultés et des turbulences du quotidien, nous pouvons parfois goûter au bonheur. Puis quelque chose arrive, les choses changent et avec les changements s’évanouit notre bonheur… Comment créer un bonheur plus profond, plus durable, qui ne dépende pas des circonstances ?
Passionnée, engagée, laborieuse, la recherche pédagogique de Tsunesaburo Makiguchi, fondateur et premier président de la Soka Gakkai, lui fait dévorer les oeuvres d’une pléthore de philosophes, chercheurs, et tous premiers experts en sciences sociales. Il y puise le pragmatisme de John Dewey1, la sociologie moderne de Lester Ward2 et une certaine vision de la géographie, prônée par Shigetaka Shiga3.
L'envie d'ouvrir du « nouveau » dans sa vie a conduit Maïté, sous la houlette d'une philosophe érudite et passionnée, dans le pays de Spinoza, philosophe hollandais du XVIIe siècle. Durant la lecture de l'Éthique1, son oeuvre principale, elle n'a cessé d'être surprise par la proximité de cette pensée avec le bouddhisme. Chapitre après chapitre, elle en a relevé les points essentiels.