#Philosophie
Le terme japonais « kosen rufu » désigne un concept très important dans le bouddhisme de Nichiren. Souvent utilisé comme synonyme de paix mondiale, il peut se définir comme « la paix dans la société par le bonheur profond des individus ».
Le bouddhisme de Nichiren offre une vision foncièrement positive de la vie humaine. Son message central est que chaque individu possède une dignité inaliénable et un potentiel sans limite – à l'image de la tour aux trésors qui apparaît dans le Sûtra du Lotus pour illustrer la beauté, la grandeur et le caractère précieux de la vie.
L'idée de création de valeurs est au cœur de la philosophie de Tsunesaburo Makiguchi (1871-1944), premier président fondateur de la Soka Gakkai. Le nom même de « Soka Gakkai » signifie : société (gakkai) pour la création de valeurs (soka). C'est l'idée fondatrice de l'humanisme bouddhique tel qu'il est mis en action par les pratiquants de la Soka Gakkai internationale à travers le monde.
Si l'on devait résumer l'éthique du bouddhisme de Nichiren en une seule expression, cela serait sans doute “le respect de la dignité de la vie”. Mais que recouvre au juste cette notion de dignité en bouddhisme, et sur quoi se fonde-t-elle ? Quelques éclaircissements...
Par Yoichi Kawada, directeur de l’Institut de Philosophie Orientale (IOP), Tokyo. Traduit de Contemporary Civilization and the Restoration of the Poetic Soul, publié dans le Journal of Oriental Studies, vol. 18, 2008.
Dans n'importe quel domaine, un maître a pour fonction de transmettre un enseignement et de guider ses disciples afin qu’ils se développent au mieux de leurs capacités. De même en bouddhisme, cette relation entre maître et disciple est essentielle. Elle permet aux disciples de progresser sur la voie de l’atteinte de la bouddhéité.
Linguiste, explorateur, diplomate, attaché militaire, académicien et spécialiste des manuscrits de Dunhuang, Paul Pelliot (1878-1945) a mené plusieurs vies.
Par le Dr Toshi Kurihara, chercheuse à l’IOP. Tiré de The 21st Century Is a Century of Women – Buddhism and Women, publié dans le Journal of Oriental studies vol.15, en 2005.
Le bouddhisme est souvent perçu comme une religion régie par des règles strictes de discipline, et son pratiquant idéal, une personne capable d’endurer de grandes austérités. Préjugé ? Le bouddhisme de Nichiren n'impose ni commandement ni interdit ; il met l'accent sur la foi et l'éveil à la valeur inhérente de la vie.
La notion bouddhique de « grand Soi » (jap.: taiga) donne une clé pour créer le changement de conscience nécessaire pour rétablir l'harmonie de la vie sur notre planète.
Traduit de l’anglais, Contemporary Civilization and the Lotus Sutra, par Yoichi Kawada.
Selon le bouddhisme, il existe un principe universel, ou Loi, à l’œuvre dans tous les phénomènes et dans la vie de tous les êtres humains, quels que soient l’époque et le lieu. Pour autant, la façon d’exprimer, de vivre et de transmettre cette Loi doit prendre en compte la culture, les traditions et les coutumes particulières.
Résumé de la conférence de Yoichi Kawada, directeur de l’Institut de philosophie orientale (IOP), Tokyo, les 29 et 30 avril 2002, au centre bouddhique Soka de Paris-Opéra.
C’est au moyen de sept paraboles que le Sûtra du Lotus expose, à l’attention de ses pratiquants, aujourd'hui encore, le comportement qu’ils peuvent adopter dans leur vie quotidienne afin de créer une société qui apporte son soutien à chacun et donne un sens à son existence.
Par Koichi Miyata, professeur de philosophie à l’Université Soka de Tokyo. Traduit de l’essai Tsunesaburo Makiguchi’s Theory of the State, publié dans le Journal of Oriental Studies, vol. 10, 2000.
Tout change, rien ne demeure constant. C’est l’une des vérités à la fois simple et profonde du bouddhisme, dont les implications pratiques peuvent nous aider à aborder la vie avec sagesse et un espoir illimité.
Par Shinichi Kogure, professeur à l’université Soka de Tokyo. Traduit de l’anglais The Viewpoints of the Buddhism toward Life Sciences, paru dans le Journal of Oriental studies, vol. 12, en 2002.
Le bouddhisme enseigne qu’au-delà de la naissance et de la mort qui délimitent notre existence physique, l’essence de notre vie perdure éternellement. Dans cette conception, la vie et la mort ne s’opposent pas. Elles sont les deux phases alternées de la vie éternelle, que Nichiren Daishonin a identifiée à la Loi merveilleuse : Myoho-renge-kyo.
Traduit de l’essai The Buddhist Concept of the Human Being: From the Viewpoint of the Philosophy of the Soka Gakkai, du Dr Mikio Matsuoka, chercheur à l'IOP, directeur des Etudes doctrinales de l'Association des moines réformés. Publié dans le Journal of Oriental Studies, vol. 15, 2005.
On rapporte qu'Ananda, l'un des plus proches disciples du Bouddha Shakyamuni, lui demanda un jour : « Il me semble que, en ayant de bons amis et en avançant avec eux, on est déjà à moitié engagé sur la voie du Bouddha. Cette façon de penser est-elle correcte ? »