#Culture de la paix
Né à Oslo (Norvège) en 1930, Johan Galtung, sociologue et mathématicien, est considéré comme l’un des pionniers des études modernes sur la paix.
Dans le livre Mon chemin, paru en septembre 2008, l’écrivain et sociologue Edgar Morin se livre à une journaliste, parle de sa vie, de ses passions, de ses combats. Lucide, mais optimiste, il se découvre un homme épris de paix et de cohésion sociale, le tout couronné par une belle humilité.
Dans les pays latino-américains, où le problème endémique des travailleurs ruraux se complexifie, le Mouvement des travailleurs sans-terre présente un front uni et ne lâche rien dans sa lutte pour la réforme agraire.
Au-delà des documentaires qui alertent sur l’état de l’agriculture mondiale et la destruction de la biodiversité, ce film de Coline Serreau donne la parole à ceux qui inventent des systèmes de production agricole respectueux de la terre.
La dénomination « art brut » fut inventée en 1944 par l’artiste plasticien Jean Dubuffet1 pour désigner les productions de personnes « indemnes de culture artistique », étrangères « au professionnalisme de l’art ». L’ouvrage Mondes imaginaires présente les oeuvres de ces créateurs autodidactes.
Parmi les témoignages les plus emblématiques de la possible universalité de l’homme, figure sans aucun doute l’oeuvre du pilote et écrivain français Antoine de Saint-Exupéry, auteur de la mythique histoire du Petit Prince.
Au premier abord, le titre de l’ouvrage ferait fuir tout adepte du bouddhisme, et ceux du bouddhisme de Nichiren en particulier, tant la pratique du bouddhisme n’a rien à voir avec « le culte du néant »...
Qu'est-ce qu'un être humain ? Au-delà de l'infini variété des particularités individuelles – culturelles, ethniques, économiques, etc. – existe-t-il un fondement partagé, une humanité commune digne de respect et de certains droits fondamentaux, inconditionnels ?
Les sûtras bouddhiques, qui consignent les enseignements de Shakyamuni, se présentent presque tous sous la forme de questions et réponses, des échanges vivants à travers lesquels le Bouddha a cherché à apporter de l'espoir, du réconfort et une volonté de vivre renouvelée à ceux qu'il rencontrait.
« Un pays est la création de l'homme. Un pays n'est pas seulement de la terre, mais du coeur. Un pays ne peut s'exprimer pleinement que si ses habitants s'expriment. »1
« Liberté, Egalité, Fraternité. » Des trois valeurs fondatrices de la République française, la fraternité tient la place la plus délicate : élusive et pourtant indispensable. Dans un monde de plus en plus petit, comment faire vivre cette valeur qui nous exhorte au respect, à la tolérance et à la solidarité envers tous ?
Défendre la diversité est l'antidote à un possible choc des cultures, à une destruction irréversible de l’environnement et à la mondialisation d’un modèle unique.
Walt Whitman fut un poète et humaniste américain dont le chef-d'œuvre, Leaves of Grass (Feuilles d'herbe) a fortement influencé la poésie américaine.
La reconnaissance de l'égalité entre tous les êtres humains, sans aucune distinction liée au sexe, à l'origine, aux conditions de vie ou à la position sociale est une revendication ancienne.
S’engager à respecter véritablement l’être humain, malgré toutes ses carences, amène à changer de regard sur ce qui nous entoure. C’est voir beaucoup plus loin. C’est de ce fait, ne plus se sentir victime des évènements mais devenir acteur d’une pièce dont on découvrira les données au fur et à mesure.
La lecture conventionnelle de l'histoire associe presque toujours les grands événements – ceux qui entraînent de grandes transformations de la société – à la violence de masse : guerres, rébellions, révolutions...
Depuis que les hommes ont pris des pinceaux pour peindre, des outils pour graver ou sculpter, du papier et de l'encre pour écrire, ils ont dépeint la guerre. Mais, lorsqu'il s'agit de trouver des images de paix, la tâche est moins facile.
Au XVIe siècle, l'Europe connaît de grands bouleversements et s'ouvre sur l'extérieur. Le regard de l'homme sur lui-même et son environnement change en profondeur. Les écrivains humanistes contribuent à l'élaboration d'un nouvel idéal.
Depuis des siècles, on nous rabâche, preuves à l'appui, que « l'homme est un loup pour l'homme ». Depuis, tout le monde le croit, et un homme « bon » est souvent considéré comme quelqu'un de peu digne de confiance, de faible. Bref, « trop bon, trop con ». Il est temps de réhabiliter les mots « altruisme », « bienveillance » ou « solidarité ».
Dans sa théorie des valeurs, le fondateur du mouvement bouddhiste Soka, Tsunesaburo Makiguchi, avance le concept peu familier de « compétition humanitaire ». Focus sur une idée riche de sens...