#Culture de la paix
« Liberté, Egalité, Fraternité. » Des trois valeurs fondatrices de la République française, la fraternité tient la place la plus délicate : élusive et pourtant indispensable. Dans un monde de plus en plus petit, comment faire vivre cette valeur qui nous exhorte au respect, à la tolérance et à la solidarité envers tous ?
Défendre la diversité est l'antidote à un possible choc des cultures, à une destruction irréversible de l’environnement et à la mondialisation d’un modèle unique.
Walt Whitman fut un poète et humaniste américain dont le chef-d'œuvre, Leaves of Grass (Feuilles d'herbe) a fortement influencé la poésie américaine.
La reconnaissance de l'égalité entre tous les êtres humains, sans aucune distinction liée au sexe, à l'origine, aux conditions de vie ou à la position sociale est une revendication ancienne.
S’engager à respecter véritablement l’être humain, malgré toutes ses carences, amène à changer de regard sur ce qui nous entoure. C’est voir beaucoup plus loin. C’est de ce fait, ne plus se sentir victime des évènements mais devenir acteur d’une pièce dont on découvrira les données au fur et à mesure.
La lecture conventionnelle de l'histoire associe presque toujours les grands événements – ceux qui entraînent de grandes transformations de la société – à la violence de masse : guerres, rébellions, révolutions...
Depuis que les hommes ont pris des pinceaux pour peindre, des outils pour graver ou sculpter, du papier et de l'encre pour écrire, ils ont dépeint la guerre. Mais, lorsqu'il s'agit de trouver des images de paix, la tâche est moins facile.
Au XVIe siècle, l'Europe connaît de grands bouleversements et s'ouvre sur l'extérieur. Le regard de l'homme sur lui-même et son environnement change en profondeur. Les écrivains humanistes contribuent à l'élaboration d'un nouvel idéal.
Depuis des siècles, on nous rabâche, preuves à l'appui, que « l'homme est un loup pour l'homme ». Depuis, tout le monde le croit, et un homme « bon » est souvent considéré comme quelqu'un de peu digne de confiance, de faible. Bref, « trop bon, trop con ». Il est temps de réhabiliter les mots « altruisme », « bienveillance » ou « solidarité ».
Dans sa théorie des valeurs, le fondateur du mouvement bouddhiste Soka, Tsunesaburo Makiguchi, avance le concept peu familier de « compétition humanitaire ». Focus sur une idée riche de sens...
Depuis les temps les plus reculés, notre terre abrite des cultures fondamentalement pacifiques, riches d'une sagesse leur permettant de maintenir des relations harmonieuses avec l’environnement naturel et humain.
Nichiren décrit notre époque comme une période de grandes turbulences dans laquelle l’enseignement du Bouddha est amené à retrouver son sens originel. De ce point de vue, la crise actuelle n’est pas une surprise, mais une invitation à puiser dans la sagesse de cet enseignement.
Montée des fondamentalismes, financiarisation de l’économie, multiplication des conflits armés… Dans une époque marquée par un recul de l’humain, le bouddhisme promeut un renouveau humaniste qui s’avère de plus en plus nécessaire.
Croire que notre vie est précieuse et digne de respect, croire que l’on est bouddha. Pas si simple... Même pour les plus proches disciples de Shakyamuni.
La crise, qui ne date pas d’hier, conduit d’éminents économistes à interroger des notions morales : cupidité, avidité, inégalité. Les penseurs bouddhistes apportent aussi leurs contributions dans ce débat mondial.
Le respect est indispensable à la vie collective. Autrefois, les relations entre les individus étaient parfaitement codifiées. Aujourd’hui, il n’en va plus de même. Respecter l’autre, se respecter, se faire respecter, qu’est-ce qui entre en jeu, finalement, dans le respect ?
Qu'est-ce qu'un “citoyen du monde” ? L'origine de cette expression remonte à la Grèce antique, où Diogène l'aurait employé pour la première fois…
L'identité, une quête dans laquelle il ne faut pas se fourvoyer. Construite par rapport aux autres, elle se définit trop souvent contre les autres. D’où les crises ou les dérives identitaires qu’un individu ou un groupe peut traverser. La vision bouddhique de l’individu et de son essence peut éclairer notre lanterne sur le chemin d’une vie épanouie.
Nous sommes quotidiennement amenés à dialoguer avec les autres : nos proches, nos amis, nos collègues, ou des inconnus. Pourtant, établir un dialogue authentique n’est pas chose facile.
Rien ne peut autant toucher notre vie qu’un dialogue de cœur à cœur. Le dialogue met notre être en mouvement, il nous permet de nous renouveler, d’élargir notre horizon, de nous inspirer à vivre une vie créative. Nous y cultivons notre relation à l’autre et y exprimons pleinement qui nous sommes.