Pour la réunion de discussion du mois de mai, nous vous proposons de dialoguer sur le thème de la force vitale, l’énergie inhérente à chacun, que la récitation de Nam-myoho-renge-kyo fait apparaître au quotidien et qui nous permet de transformer nos problèmes ou souffrances en source de développement.
Foi et force vitale
Ceux qui se sentent forts sont heureux. Mais cette notion de force est relative. Elle dépend du rapport entre notre force vitale et l’environnement. Si votre force vitale est faible, si vous êtes fragiles, même des problèmes mineurs vous tracasseront, vous vous sentirez accablés, dans l’impasse, et vous serez malheureux.
En développant notre force vitale, même un peu, nous obtenons la vitalité nécessaire pour résoudre certains problèmes.(…)
Le Sûtra du Lotus nous permet de puiser dans la force vitale de l’univers, de telle sorte que, quoi qu’il arrive, nous ne sommes jamais ligotés par nos difficultés. Le bouddhisme de Nichiren Daishonin est l’enseignement qui nous donne à tous la possibilité de sentir une énergie incroyable surgir de notre vie. Par conséquent, une personne dont la foi en la Loi merveilleuse est solide est la plus forte et la plus heureuse de toutes.
Le bonheur ne dépend pas seulement de l’environnement. (…) Si nous nous trouvons dans une situation difficile et que nous parvenons à la contrôler et à la transformer, nous sommes heureux. (...)
Les six organes des sens
Lorsque les six organes des sens sont totalement purifiés, notre vie est en parfaite harmonie avec celle de l’univers. Grâce à la pratique, elle se met sur la même longueur d’onde que la Loi merveilleuse. Nous obtenons alors la force vitale qui permet d’avancer avec confiance, sans jamais rester prisonniers d’une impasse. Cette force gigantesque nous permet de nous mouvoir en toute liberté dans le grand univers. (…)
Purifier les six organes des sens signifie complètement transformer sa vie pour en faire un « véhicule » pour kosen rufu. (…) Quand nous travaillons de façon désintéressée et de tout notre coeur pour kosen rufu, sans donner notre vie (c’est-à-dire notre temps) à contrecoeur, alors notre vie entière est imprégnée d’une force vitale illimitée. Sagesse, vitalité et bienveillance ne cessent de jaillir.
Même lorsque, avec l’âge, notre vue s’affaiblit, nous pouvons toujours nous servir de nos mains. Nous pouvons donc écrire des lettres. Nous pouvons encore nous servir de notre bouche pour appeler les gens au téléphone. Il ne s’agit pas de gaspiller inutilement ses forces. L’important est de conserver, au fond du coeur, le brûlant désir de lutter. Manifester une telle croyance purifie les six organes des sens. (…)
Une personne qui progresse continûment est certaine d’obtenir la victoire. Une personne qui récite Daimoku, quoi qu’il arrive et sans se laisser arrêter par quelque difficulté que ce soit, sera absolument victorieuse, en définitive.
(Daisaku Ikeda, d’après La sagesse du Sûtra du Lotus, vol. 4 p. 220-246 (éd. 2004) et vol. 2, p. 342-363 (éd. 2014), Acep.)
Le Sûtra du Lotus nous permet de puiser dans la force vitale de l’univers, de telle sorte que, quoi qu’il arrive, nous ne sommes jamais ligotés par nos difficultés.
A lire dans le numéro de Valeurs humaines du mois d'avril 2017. Valeurs humaines est le mensuel des associations Soka du bouddhisme de Nichiren. Abonnement / Achat au numéro