Pour les réunions de discussion du mois d’avril, nous vous proposons de dialoguer sur le thème de la confiance. Dans le passage qui suit, Daisaku Ikeda explique qu’elle permet d’envisager chaque événement, positif ou négatif sous l’angle d’un bienfait à venir. Il termine en expliquant en quoi elle consiste.
Utiliser tout ce qui nous arrive
La sagesse nous donne le pouvoir d’utiliser judicieusement chaque événement pour créer des valeurs. Il se passe bien des choses, au cours d’une existence. Nous connaissons souffrances et joies, parfois nous avons le vent en poupe, d’autres fois nous sommes confrontés à des vents contraires. Tous ces phénomènes sont autant d’occasions de faire resplendir dans notre vie la réalité ultime de l’état de bouddha ; nous pouvons utiliser tout ce qui nous arrive pour devenir encore plus heureux. Voilà ce que signifie mener une vie illuminée par la sagesse de la réalité ultime de tous les phénomènes.
La valeur ne réside pas seulement dans la joie, pas plus que le succès est le seul résultat valable. La souffrance est la mère de l’éveil ; si nous ne nous laissons pas vaincre par eux, soucis et échecs deviennent un moyen d’approfondir notre foi. Nos souffrances deviennent la matière première pour construire notre bonheur.
C’est le principe « Les désirs terrestres mènent à l’illumination ». Les désirs terrestres, comme tout autre phénomène, sont en eux-mêmes la réalité ultime.
Ce qui fait la grandeur d’une personne
Fondamentalement, pour ceux qui ont foi dans le Gohonzon, chaque événement est un bienfait. (...) Jeune homme, j’ai, un jour, demandé au président Toda ce qui fait la grandeur d’une personne. Il me répondit, avec un sourire éclatant : « C’est d’avoir confiance. Dans la vie et pour toute chose, c’est la confiance qui importe le plus. »
Bien des choses ont de l’importance. Or, parmi toutes les réponses possibles, sans la moindre hésitation, M. Toda cita la confiance. Il entendait par là qu’il fallait avoir une grande confiance en la Loi merveilleuse.
« Je vais immanquablement faire apparaître la victoire dans ma vie… Je vais aider chacun à devenir absolument heureux… Je vais faire en sorte que l’entreprise pour laquelle je travaille et ma communauté connaissent un grand développement… Je vais changer le courant de l’époque et oeuvrer à l’émergence d’une société joyeuse fondée sur l’humanisme. »
La grandeur consiste à avoir une telle confiance et à agir imperturbablement sur cette base. La confiance, c’est une détermination sans faille. La confiance est courage. La confiance est espoir. La confiance est liberté intérieure et magnanimité. (...)
La confiance est en elle-même l’état de bouddha. Bien que la confiance et la bouddhéité soient invisibles à l’oeil nu, elles se concrétisent immanquablement de façon tangible, conformément au principe selon lequel la réalité ultime se manifeste dans tous les phénomènes. Le bouddhisme n’est pas un idéalisme creux.
(D’après Daisaku Ikeda, Le coeur du Sûtra du Lotus - Commentaires des chapitres « Moyens opportuns » et « Durée de la vie de l’Ainsi-Venu », Acep, 2016, p. 88-89.)
La confiance, c’est une détermination sans faille. La confiance est courage. La confiance est espoir. La confiance est liberté intérieure et magnanimité.
A lire dans le numéro de Valeurs humaines du mois de mars 2017. Valeurs humaines est le mensuel des associations Soka du bouddhisme de Nichiren. Abonnement / Achat au numéro