Thème pour les réunions de discussion de mars. Dans son message pour la nouvelle année 2017, proposée dans notre mouvement comme une année de développement de la jeunesse, Daisaku Ikeda aborde trois caractéristiques d’un esprit jeune.
Aller de l'avant
Lancez-vous un défi ; peu importe lequel. Ce peut être de saluer joyeusement les autres, ou d’étudier une page de plus que d’habitude, ou de persévérer dans la pratique d’une activité.
Et si personne ne vous applaudit ou fait votre éloge, alors félicitez-vous vous-même. (...) Certains ne trouvent rien de mieux que de voir le négatif chez les autres. Si vous faites quelque chose de bien et d’intéressant, vous serez envié, jalousé. Les valeurs dans le monde sont sens dessus dessous. C’est pour cela qu’il vous faut devenir votre meilleur ami et allié pour vous encourager vous-même.
(…) La confiance en soi se construit en s’exerçant de toutes ses forces. Quand vous faites de votre mieux en tout, vous devenez confiant et serez capables de persévérer dans vos efforts afin d’accomplir tous vos objectifs. Cela, en retour, viendra nourrir votre confiance. C’est un processus de croire en soi quoi qu’il arrive et de continuer à faire des efforts et se dépasser.
(…) Quoi que les autres disent, allez simplement de l’avant.
Renouveler sa détermination sans cesse
Certains d’entre vous ont peut-être déjà fait l’expérience de se fixer un but, sans pourtant avoir réussi à le tenir très longtemps. Mais, même si vous n’arrivez qu’à tenir quelques jours, c’est formidable. Quand vous relevez le défi ne serait-ce que pendant trois jours, vous avez gagné la valeur de trois jours de développement. Vous devriez être fier de vous d’avoir persévéré dans un domaine pendant trois jours. Il ne faut pas se sentir mal si on s’arrête au bout de quelques jours ; il suffit de recommencer. Si vous recommencez comme ça dix fois, cela fait un mois entier ! Ceux qui sont capables de toujours renouveler leur détermination et de continuer à essayer sont les plus admirables. Ce sont des gagnants. L’important est de continuer à se dépasser avec persévérance.
Apprendre la patience
Si tous nos voeux se réalisaient immédiatement, vous pourriez penser que les choses s’arrangent d’elles-mêmes, même sans fournir d’efforts. Vous ne pourriez pas grandir en tant qu’être humain. (…)
Par conséquent, ne vous laissez pas vaincre par des moments de tristesse ou de souffrance passagère parce que quelque chose ne s’est pas passé comme vous l’aviez voulu. Ne soyez pas impatients. La vie est faite de toutes sortes de défis et de difficultés, notamment la maladie, l’argent et les problèmes relationnels.
Mais quand nous persévérons dans notre récitation de Nam-myoho-renge-kyo, nous pouvons transformer chaque combat en une merveilleuse histoire de bonheur et de victoire. Le jour viendra où nous pourrons assurément dire : « Cette difficulté m’a fait ce que je suis aujourd’hui. » C’est là le but de notre pratique bouddhique.
« Là où il y a défi, il y a progrès.
Là où il y a défi, il y a espoir.
Là où il y a défi, il y a joie.
Là où il y a défi, il y a bonheur.
(...) C’est ce que signifie vivre ! »
(D. Ikeda, La Nouvelle Révolution humaine, vol. 26, chapitre 2, cf. Cap sur la paix n° 1004, p. 8.)
...même si vous n’arrivez qu’à tenir quelques jours, c’est formidable. Quand vous relevez le défi ne serait-ce que pendant trois jours, vous avez gagné la valeur de trois jours de développement. Vous devriez être fier de vous d’avoir persévéré dans un domaine pendant trois jours. Il ne faut pas se sentir mal si on s’arrête au bout de quelques jours ; il suffit de recommencer.
A lire dans le numéro de Valeurs humaines du mois de février 2017. Valeurs humaines est le mensuel des associations Soka du bouddhisme de Nichiren. Abonnement / Achat au numéro