Pour le mois de mars. Chers étudiants, nous vous espérons en pleine forme ! Nous vous proposons cette tribune pour vous insuffler détermination vers le jour historique du 16 mars, date importante pour la jeunesse et l’occasion de se lancer de nouveaux défis pour révéler notre plein potentiel !
C’est en relevant des défis qu’on révèle son plein potentiel
Dans la société contemporaine, il existe une tendance à accorder la plus haute
valeur au confort et à la tranquillité, mais Shin’ichi était convaincu que cette façon
de penser était en fait la cause des souffrances. Éviter le combat et mener une vie
fondée sur la complaisance peuvent sembler d'abord agréable, mais cela ne fait
qu'affaiblir notre esprit et nous mener à la défaite. Il n'y a pas de joie sans
souffrance, pas plus que nous ne pouvons forger notre caractère sans difficulté ni
épreuves. Ce n'est qu'en surmontant les difficultés les unes après les autres que
nous pouvons accomplir résolument notre mission personnelle tout en nous
polissant et en donnant un vrai sens à notre vie. Shin’ichi tenait à ce que les
étudiants de l'université Soka, si chers à son cœur, comprennent ce point
important.
Les études et accomplissements académiques ne sont que des outils de
progression personnelle. Il faut les utiliser pour tenter d'apporter du bonheur aux
autres, et les études universitaires doivent permettre d'aider ceux qui n'ont pas
pu poursuivre eux-mêmes des études poussées. Ces idées étaient
particulièrement caractéristiques de l'université Soka, qui a pu naître grâce aux
dons sincères de personnes ordinaires. Voilà pourquoi Shin’ichi sentait qu'il était
de la plus haute importance que les étudiants n'oublient jamais leur véritable but
du savoir.
(Daisaku Ikeda La Nouvelle Révolution humaine, vol. 15, p. 109-110.)
Se développer demande du courage
En bouddhisme, le courage part de la conviction profonde que nous-même ainsi
que les autres pouvons être absolument heureux. C’est un engagement farouche
et indéfectible à cette vision. On peut donc voir dans le courage l’élément vital de
l’action bienveillante envers les autres, ainsi que la force qui nous permet de
changer notre vie.
Bien des gens vivent paralysés par la peur, incapables de faire un pas en avant
pour surmonter une impasse ou révéler leur plein potentiel. Chacun a des défis
différents, à la fois dans leur nature et dans leur échelle. Ce qui semble être un
petit problème à quelqu’un peut être vécu comme un problème insurmontable
aux yeux d’un autre. Mais le processus de rassembler son courage est toujours le
même, quelle que soit la taille du défi.
Dans la mesure où nous puisons quotidiennement dans notre ressource de
courage, en relevant les défis qui nous font face ici et maintenant, nous
transformons positivement non seulement notre propre vie mais aussi notre
environnement. Les possibilités de transformation que nous ouvrent le courage
existent tout autour de nous et en nous, à chaque instant. Comme le dit Daisaku
Ikeda : « Les petites choses comptent. Ce qui semble un petit acte de courage est
du courage néanmoins. La chose importante est d’être prêt à faire un pas en
avant. »
(Tiré de l'article Le courage, adapté du SGI Quarterly, janvier 2011.)
Le plus important est notre transformation intérieure
Dans notre dialogue, publié sous le titre Choisis la vie, le Dr Toynbee a souligné
tout particulièrement le principe de maîtrise de soi - en d’autres termes, de
remporter la victoire sur soi-même. Cela implique de transcender notre petit ego,
qui est dominé par l'égoïsme, et de faire surgir notre grand ego tourné vers le
bien et le bonheur des autres. [...] Il a dit : « Le combat pour se maîtriser est l’action
personnelle d’un individu. » La victoire intérieure de chaque individu conduira à un
développement positif de la société et, en fin de compte, changera le cours
même de l’histoire humaine.
Quelle sera la clé pour remporter la victoire sur la nouvelle scène du XXIe siècle ?
Ce sera avant tout, de remporter la victoire sur nous mêmes aujourd’hui, de nous
changer nous mêmes dans un sens positif, aujourd’hui même. Gravons
profondément ce point dans notre cœur. La foi est source d’une force illimitée. La
religion est la terre sur laquelle s’épanouit la culture. La Loi merveilleuse est la
source du bonheur. Notre pratique bouddhique nous donne la force de vivre, de
nous développer, de remporter la victoire et de surmonter n’importe quel karma.
Le bouddhisme de Nichiren n’utilise pas les être humains comme des moyens
pour servir une fin. Il les rend autonomes afin qu’ils se dressent avec courage pour
remporter la victoire sur eux-mêmes, et qu’ils partagent leur joie. Telle est la voie
correcte de la pratique bouddhique, suivie par la SGI.
Le progrès scientifique est
important, comme le sont bien entendu les affaires, la politique et l’éducation.
Mais s’il y a une chose encore plus importante, c’est la vie elle-même. La
transformation intérieure est la base de tout. C’est ce qu’ont enseigné à la fois
Shakyamuni et Nichiren.
(Daisaku Ikeda, La Sagesse pour créer le bonheur et la paix, vol. 2, 1/2, p.87-88)
- 16/03 : Anniversaire du 16 mars 1958, Jour de kosen rufu (rassemblement de la jeunesse Soka autour de Josei Toda, 2e président de la Soka Gakkai)