Bonjour les étudiants ! Nous vous espérons en pleine forme. Voici la tribune du mois de mars, nous avons choisi d’étudier ensemble le thème de la paix mondiale, au regard du contexte actuel.
Nous espérons qu’il vous permettra de développer une sagesse pour créer des liens uniques avec chaque personne que vous rencontrerez pour favoriser le dialogue et ainsi créer la paix.
Le but du bouddhisme est de développer l’amitié entre les êtres humains
Faites-vous plutôt des amis dans de nombreux pays et tissez des liens de confiance
mutuelle, de personne à personne. [...] Nous le faisons pour apporter le bonheur au plus
grand nombre et pour instaurer la paix sur cette planète. La paix ne pourra jamais exister
sans de solides liens d'amitié entre les êtres humains. En nouant d’étroites relations
amicales avec des habitants d'autres pays et à mesure que vos nouveaux amis apprendront
à vous connaître, ainsi que votre mode de vie, ils seront impressionnés et touchés. Par voie
de conséquence, la compréhension du bouddhisme s'approfondira tout naturellement dans
le monde entier. Seuls ceux qui ont acquis une réelle maîtrise des langues étrangères
peuvent jouer ce rôle, c'est la raison pour laquelle je me tourne vers vous, les membres du
département des étudiants.
— Daisaku Ikeda, La Nouvelle Révolution humaine, vol. 4, p. 192.
Choisir le dialogue
Dans le monde actuel, si troublé et complexe, le dialogue ne conduit pas automatiquement à
la compréhension. Ce n’est, bien sûr, pas aussi simple. Cependant, il est incontestable qu’il
ne peut y avoir de compréhension sans dialogue. Rester campé sur ses positions en se
fondant sur des présomptions et des préjugés, sans même chercher à rencontrer les autres
et à leur parler, aggrave inutilement les incompréhensions et l’hostilité. Ce type d’arrogance
a infligé d’indicibles souffrances à l’humanité.
Que ce soit dans nos relations personnelles, dans nos interactions avec nos voisins et notre
entourage, ou dans les rapports entre nations, tout commence par la rencontre, par le
dialogue pour apprendre à se connaître. Il s’agit de savoir si nous avons ou non le courage
de rencontrer les autres et de parler avec eux. Choisir le dialogue est en soi une victoire
pour la paix et le triomphe de notre humanisme. C’est pour cela que j’ai rencontré, les unes
après les autres, toutes sortes de personnes, en transcendant les différences de nationalité,
d’ethnie, de religion, d’idéologie, d’âge, de genre et de position sociale. J’ai également
poursuivi des dialogues interreligieux au nom de la paix avec des pratiquants de différentes
religions [...].
— Daisaku Ikeda, La Sagesse pour créer le bonheur et la paix, vol. 3, partie 2, Acep, p. 240-243.
Plus que la diplomatie, ce sont les liens entre les peuples qui comptent
Il n'existe pas de frontière lorsqu'il s'agit de tendre une main secourable à une
personne en détresse, ou face à la souffrance humaine. Les échanges au niveau
international - les échanges diplomatiques - sont certes très importants, mais je crois
qu'il convient de ne jamais oublier que ce sont les échanges au niveau des
personnes ordinaires qui constituent le socle de toute entente. Les êtres humains
sont comparables à la mer. Lorsque la mer est calme et paisible, quantité de
bateaux peuvent y naviguer. De la même manière, lorsque les habitants de différents
pays nouent individuellement de multiples liens d'amitié, la confiance mutuelle et la
paix s'instaurent. Sur cet océan de paix, une multitude de vaisseaux amis peuvent
alors circuler en tous sens. Ce que nous, membres de la Soka Gakkai, nous
efforçons de réaliser, c'est de créer un immense océan d'humanité, un océan
d’amitié qui reliera le monde entier.
— Daisaku Ikeda, La Nouvelle Révolution humaine, vol. 6, p. 72-73.