Bonjour les étudiants ! Nous espérons que le début de l’année 2022 s’est bien passé. Ce mois-ci nous allons parler du 70ème anniversaire de la campagne de Kamata. Cette campagne a marqué un tournant pour l’objectif fixé par M. Toda.

Nous espérons que ces encouragements vous porteront durant tout ce mois de février pour encourager et développer nos chapitres respectifs dans cet esprit indomptable de la campagne de Kamata.

Tout commence par une forte prière

  Lorsque nous pratiquons Nam-Myoho-Renge-Kyo, il est important d’avoir la ferme conviction que toutes nos prières obtiendront une réponse, et de pratiquer avec ardeur. Les maîtres et disciples, en tant que bodhisattvas sortis de la terre s’activant ensemble pour kosen rufu, unissent leurs cœurs dans la prière. Celle-ci est donc certaine de se réaliser. Si nous nous engageons véritablement à accomplir kosen rufu lorsque nous faisons Daimoku, notre prière est celle des bodhisattvas sortis de la terre. Il est indispensable que nos buts et nos prières restent toujours concrets - par exemple : « Aujourd’hui, je vais parler du bouddhisme à telle personne » ou « Je vais inviter telle personne à assister à une réunion de discussion », ou bien encore « Il faut que j’obtienne cet emploi afin de faire preuve du pouvoir de cette pratique » ou « Je vais me remettre de cette maladie afin de participer à ma guise aux activités bouddhiques. »
— Daisaku Ikeda, La Nouvelle Révolution humaine, vol. 23, chapitre “Valeureux combat”, Cap sur la paix n°907, p. 5.

Kosen rufu c’est d’abord être responsable de sa propre vie

  Une percée réalisée par un courage précurseur ouvre la voie à un grand courant de progression. C’est en avançant sans cesse en première ligne, en tant que bras droit de Josei Toda, que Shin’ichi avait pu devenir un véritable successeur. Il y a une différence entre un suiveur et un successeur. Les suiveurs restent prudemment à l’arrière, loin du véritable combat, et ne connaissent pas les épreuves que l’on est amené à affronter lorsque l’on est à la pointe d’un mouvement. Ceux qui se contentent de suivre ne seront jamais capables d’assumer la responsabilité qui incombe à un successeur. Un véritable successeur doit se tenir à l’avant-garde et brandir l’étendard de la victoire. Shin’ichi, qui nourrissait pour kosen rufu une vision très large et à multiples facettes, considérait qu’il était impératif de former, dans chaque région et dans toutes les sphères d’activités, des membres capables d’assumer la mission d’être l’avant-garde de ce mouvement. C’est pourquoi il ne cessait d’encourager les membres de tout son cœur. Le 9 mai, au lendemain de la réunion générale des responsables de chapitre Kansai, il participa à celle des responsables du département des Jeunes Filles au gymnase Taito de Tokyo. Il livrait un combat sans répit, allant d’un endroit à l’autre à la vitesse de l’éclair, sans prendre le moindre instant de repos.
— Daisaku Ikeda, La Nouvelle Révolution humaine, vol. 2, p. 21.

Rechercher la relation de maître et disciple

  Shin’ichi ne voulait pas que l’objectif de Josei Toda demeure inaccompli. Il était même absolument déterminé à éviter cela à tout prix. La combativité et l’énergie jaillirent en lui, ainsi que la décision profonde de prendre personnellement la responsabilité - en tant que disciple de Toda et à la place de son maître - afin de réaliser l’objectif des 750 000 familles membres. En entendant les propos de Shin’ichi lors de la réunion de lancement, les membres du chapitre Kamata prirent conscience de son dévouement et de son engagement envers Josei Toda ; ils apprirent ainsi ce qu’était le véritable esprit d’un disciple. Shin’ichi avait raccourci la distance qui les séparait de Toda. Ils se sentaient désormais bien plus proches de l’esprit du maître. Au plus profond de leur être, le courage et le sentiment de leur mission d’œuvrer avec Toda pour kosen rufu avaient été activés. Lorsque les disciples ont l’esprit de rechercher le cœur du maître et décident de combattre à ses côtés, la vie du maître - l’engagement du maître pour le kosen rufu - vibre et coule dans leurs veines. Brûlant d’un profond sentiment de fierté et de l’esprit du défi, les membres du chapitre Kamata se consacrèrent joyeusement à leurs activités. En février, le chapitre atteignit le chiffre record de deux cent une nouvelles familles membres.
— Daisaku Ikeda, La Nouvelle Révolution humaine, vol. 3, p. 277-278.

ODD 17 : Partenariats mondiaux

  Si la conscience d’être « différents par le corps, un en esprit » prévalait parmi les êtres humains, ils atteindraient tous leur but. En revanche, s’ils sont « un par le corps, différents par l’esprit », ils ne pourront rien accomplir de remarquable. (...)
Un seul individu, s’il poursuit des buts opposés, sera finalement voué à l’échec. En revanche, cent, voire mille personnes peuvent à coup sûr atteindre leur but, si elles ne font qu’un en esprit.
— Nichiren, Différents par le corps, un en esprit, Ecrits, p. 622.