Bonjour les étudiants ! Nous espérons que vous avez passé une année 2021 pleine de victoires et d’espoir ! Pour commencer en beauté cette année 2022, nous avons choisi d'intituler cette tribune avec le nouveau slogan du département des étudiants de France : “Victorieux, élançons-nous ensemble vers 2030 et au-delà !”.
Célébrons nos victoires et préparons-nous à nous dépasser davantage en ayant pour base kosen rufu ! Ainsi, nous espérons que cette tribune vous inspirera pour continuer de remporter de futures victoires !
Créer l’espoir dans ses études
On dit qu'il est difficile à notre époque pour les jeunes de garder espoir. Selon le Livre blanc
sur les enfants et les jeunes, publié en 2014 par le gouvernement japonais, il y a moins de
jeunes au Japon qui ont espoir dans l'avenir que dans les 6 autres pays interrogés. Nichiren
écrit : « Même les ténèbres se dissipent quand on allume une lanterne. » Plus les temps sont
obscurs, plus il nous faut allumer une éclatante flamme d'espoir dans le cœur des jeunes.
Dans son ouvrage pionnier Soka Kyoikugaku Taikei (éducation pour une vie créatrice de
valeur), M. Makiguchi déclare que l'objectif de l'éducation est de cultiver la valeur du caractère
de chaque individu.
L'être humain possède en lui la sagesse de transformer le désespoir en espoir, le courage de
changer le malheur en bonheur, et la générosité de muer la haine en compassion. La véritable
intention de l'éducation est de puiser et d'activer ses qualités positives.
— Daisaku Ikeda, Jeunes Aigles, déployons nos ailes !, chapitre 2, p. 143.
La victoire se retrouve dans l’attitude que nous choisissons
Nous sommes tous aussi des entités de la Loi merveilleuse. C'est pourquoi si nous nous
entraînons dans la pratique, nous atteindrons immanquablement la boddhéité. En même
temps, c'est aussi la raison pour laquelle nul d'entre nous ne peut échapper à cette loi
implacable de causalité de la vie.
En d'autres termes, les causes qui déterminent notre avenir
sont plantées ici même, en ce moment même, en cet instant de vie. Notre avenir est
déterminé par notre vie à l'instant présent, par ce que nous faisons en ce moment même – et
avec quelle attitude ou détermination intérieure.
Même si nous avons foi dans le bouddhisme
de Nichiren Daishonin et le pratiquons, l'attitude, l'engagement avec lesquels nous menons
nos activités quotidiennes sont extrêmement importants. Vous pouvez toujours tromper les
autres – que ce soit vos collègues ou vos aînés dans la pratique. Personne ne sait ce qui se
passe au tréfonds de votre cœur, dans vos pensées les plus intimes. C'est véritablement
secret. Mais nous ne pouvons tromper la loi rigoureuse de cause et d'effet qui régit toute vie.
Tout faux-semblant est vain, puisque notre attitude et nos actions présentes deviendront
clairement manifestes sous la forme de conséquences futures. Si je suis aussi strict avec
vous, c'est parce que la Loi de causalité bouddhique est rigoureuse.
— Daisaku Ikeda, La Nouvelle Révolution humaine, vol 6, p. 332.
Tout commence par l’espoir
Notre enseignement bouddhique, fondé sur la révolution humaine, a le pouvoir de transformer
le désespoir en espoir. C'est une philosophie solide, qui nous permet de transformer notre état
de vie et celui des personnes qui nous entourent, ainsi que de transformer la terre où nous
vivons, et même le karma de l'humanité tout entière. Le changement du karma et la révolution
humaine sont une seule et même chose.
Des personnes engagées dans tous les domaines
font l'éloge des histoires victorieuses et pleines d'espoir de la révolution humaine dans
lesquelles nous nous sommes engagés, jour après jour, aux quatre coins de la planète. Ces
personnes sont comparables à celles dont le cœur s’est rempli d'une grande joie quand ils
virent la fille du roi dragon atteindre l'illumination dans le Sûtra du Lotus. Dans n'importe quel
pays ou société, la présence ne serait-ce que d’un seul pratiquant de la Soka Gakkai est le
point de départ pour créer une ère de la victoire du peuple.
— Daisaku Ikeda, Une Religion de la révolution humaine, p. 130.
ODD 16 : Paix, Justice et Institutions efficaces
Mme Parks eut le courage de se révolter parce qu’elle était convaincue d’être dans son droit.
Elle n’essayait pas d’entrer dans l’Histoire ou de se mettre en valeur. Elle n’avait que faire du
regard des autres. Elle agit comme elle le fit parce que c’était ce qui était juste. C’est cela, le
courage. Le courage équivaut toujours à faire ce qui est juste, à la justice. Il puise dans le
désir profond de créer une société juste et honnête, d’être quelqu’un de bien.
Si nous voulons faire le bien, pas seulement pour nous-mêmes mais pour toute l’humanité, il
nous faut du courage. C’est le pouvoir qui rend possible de tels actes – des actes qui n’attirent
peut-être pas l’attention en eux-mêmes mais qui brillent par leur bienveillance.
— Daisaku Ikeda, Dialogues avec la jeunesse, tome 2, pp. 174-175.