• #La Lettre

Lettre de Réjane Bain, membre du consistoire Soka du bouddhisme de Nichiren

Le but du bouddhisme est de transformer les souffrances de la naissance, de la vieillesse, de la maladie et de la mort en quatre nobles vertus : éternité, joie, véritable soi et pureté. C’est le voyage éternel vers la bouddhéité.

Même en pratiquant le bouddhisme, c’est souvent la confrontation à la maladie qui réveille en nous cette conscience soudaine de l’importance de notre santé. « Reconnaître le caractère précieux de la vie est l’essence même du bouddhisme. »1

Nombre de pratiquants qui font ou ont fait l’expérience de la maladie témoignent que cette épreuve les a incités à renforcer leur foi, à réfléchir profondément sur eux-mêmes, à lutter avec une combativité qu’ils ne se connaissaient pas, et à apprécier le seul fait d’être en vie. Leurs expériences courageuses et positives de transformations du karma constituent une source d’inspiration pour tous.

« Notre propre souffrance nous permet de comprendre celle des autres. En développant un vaste état de vie, nous pouvons nous tourner vers eux et les encourager de tout notre cœur dans notre lutte. »2

La véritable santé ne réside-t-elle pas dans cette attitude résolument positive envers la vie : refuser d’être vaincu, développer un état de vie plus profond et plus vaste, nous lancer de nouveaux défis, réaliser la promesse que nous nous sommes faite et prier pour ceux que nous aimons, pour nos compagnons de pratique et pour kosen rufu ? Nichiren Daishonin écrit : « Myo signifie revivre. »3 Notre santé provient de la sagesse du Bouddha qui nous permet d’appréhender les événements et défis imprévus avec un autre regard. On peut alors surmonter toutes les difficultés avec calme et sérénité en rassemblant tout notre courage pour rester positifs.

« La foi pour la santé et la longévité est l’une des cinq orientations éternelles de la SGI. La sagesse est essentielle à la fois pour la santé et la longévité. C’est également un aspect crucial du bonheur. Si nous désirons créer une ère où les gens vivent en bonne santé, nous devons tout d’abord établir une ère fondée sur la sagesse. »4

Nos Daimoku imprègnent notre propre vie et atteignent sans aucun doute les personnes qui nous entourent, celles qui sont éloignées et celles qui nous ont quittés.

Chers amis, en ce mois d’octobre, récitons Nam-myoho-renge-kyo avec la puissance du rugissement d’un lion pour réaliser coûte que coûte ce que nous souhaitons accomplir et nous encourager mutuellement à accumuler les trésors du cœur, que rien ne peut détruire.


  • 1. Daisaku Ikeda, Les Cinq Orientations éternelles de la Soka Gakkai, Acep, p. 79.
  • 2. D&E-octobre 2022, 42.
  • 3. Le Daimoku du Sûtra du Lotus, Écrits, 150.
  • 4. Daisaku Ikeda, La Sagesse pour créer le bonheur et la paix, vol. 2, Acep, p. 136.