• #Brève SGI

Les efforts déployés par le mouvement bouddhiste Soka au Japon pour apporter de l’aide d’urgence et encourager ceux qui ont trouvé refuge dans ses centres, dans toute la région de Tohoku se poursuivent dans les jours qui suivent le séisme et les tsunamis qui ont frappé la région le 11 mars.

Le 17 mars, le président du mouvement Soka au Japon, Minoru Harada, et le responsable national de la jeunesse Yoshinori Sato se sont rendus dans le centre bouddhique Soka de Tohoku, dans la ville de Sendai, qui sert de centre régional d’urgence de communication. Ils ont dialogué avec chaque personne hébergée dans ce centre, ont écouté ce dont ils avaient besoin afin de pouvoir leur apporter l’aide et le soutien les plus appropriés. M. Harada a également transmis un message de Daisaku Ikeda, président de la SGI, dans lequel il fait l’éloge de l’esprit de persévérance des habitants de Tohoku, et a exprimé son respect envers ceux qui se consacrent à soutenir les autres en leur offrant une aide d’urgence et ses condoléances pour ceux qui ont perdu des êtres chers.

M. Harada s’est ensuite rendu au Centre pour la Paix de Wakabayashi où il s’est entretenu avec les évacués. Le 16 mars, des jeunes volontaires du mouvement Soka des préfectures d’Hokkaido, Aomari et Akita sont arrivés au Centre bouddhique d’Iwate. Ils y ont rencontré Shun’ichi Tomita, responsable de la jeunesse du mouvement Soka pour la préfecture d’Iwate, afin d’organiser l’acheminement de l’aide de secours à travers la région, en fonction des demandes des régions touchées.

Le 15 mars, le premier chargement de matériel de secours est arrivé dans la ville d’Otsuchi, préfecture d’Iwate, qui avait été coupée de toute communication depuis le séisme. Otsuchi, située sur la côte, avait été complètement isolée à cause du séisme, des tsunamis et des incendies.

Ces livraisons ont pu se faire grâce aux efforts de Masaki Takagi, un croyant à Otsuchi, qui a réussi à contacter le Centre bouddhique d’Iwate depuis la ville d’Hanamaki où il avait trouvé refuge après que sa maison ait été entièrement emportée par le tsunami. En contactant le Centre, il a pu leur indiquer la situation dans laquelle se trouvait Otsuchi, en demandant que soit apporter de l’aide, notamment des couvertures, de la nourriture et de l’eau. Il a également expliqué que les routes près des incendies sauvages qui s’étaient déclenchés dans la région étaient encore accessibles et qu’Otsuchi était atteignable.

Sur ce, Nintei Kasai, responsable du mouvement Soka pour la préfecture d’Iwate, est immédiatement parti pour Otsuchi avec des fournitures d’urgence, et les a livrées le jour même.

Depuis le 16 mars, le Centre Soka de Tome sert de base de soutien à l’aide d’urgence pour porter assistance aux communautés côtières des villes de Kensennuma et de Minami Sanriku dans la préfecture de Miyagi.

Après le passage du tsunami sur Kesennuma, des incendies ont éclaté, bloquant de nombreuses routes et coupant toute communication. Akihiko Morishima, responsable du mouvement Soka pour la région de Miyagi, a pris la route pour trouver par quel moyen atteindre Kensennuma, puis a réussi à arriver jusqu’à la maison d’Hitoshi Kojima, un responsable local.

Tôt le matin du 17 mars, M. Morishima et M. Kijoma ont démarré leurs propres actions de secours, en apportant des vivres aux abris dans Kensenuma en dépit de fortes chutes de neige.

À Shiogama, préfecture de Miyage, le centre bouddhique de Shiogama sert de centre d’urgence de communication et fournit de l’eau aux personnes âgées hébergées dans l’Est de la ville qui ne peuvent se déplacer à l’endroit où l’eau est distribuée. En remarquant qu’il faudrait au moins un mois pour rétablir l’eau courante, le responsable municipal d’Higashi Shiogama a remercié le mouvement Soka pour son aide.


Le 17 mars 2011

Traduit de l’anglais (traduction provisoire). Adapté d’un article du Seikyo Shimbun du 18 mars.



Le président du mouvement Soka au Japon, Minoru Harada (à gauche), encourage les personnes hébergées dans le Centre pour la Paix de Wakabayashi dans la ville de Sendai (17 mars).

Nintei Kasai, (à droite) responsable préfectoral du mouvement Soka, charge des fournitures humanitaires (15 mars).

Nobuhisa Hoshi (gauche), responsable du mouvement Soka, livre de l’eau dans la ville d’Higashi Shiogama, au responsable de la municipalité, Hidetoshi Watanabe (centre) (17 mars).

La ville de Kesennuma après le séisme et le tsunami (17 mars).


Carte de Tohoku.