• #Brève SGI

Suite au séisme qui a dévasté le Japon le 11 mars, M. Kazuo Nirasawa, responsable bouddhique de la région de Tohoku, et M. Akihiko Morishima, responsable préfectoral de Miyagi, ont rencontré Yoshihiro Murai, gouverneur préfectoral de Miyagi, le 15 mars pour lui faire un compte-rendu de l’assistance apportée aux 3000 personnes, pour la seule préfecture de Miyagi, qui ont trouvé refuge dans les centres du mouvement bouddhiste Soka. Ils ont discuté des meilleures façons de coopérer pour apporter un soutien aux victimes du séisme.

Le même jour, les représentants du mouvement Soka au Japon ont tenu une réunion similaire avec le maire Emiko Okuyama de la ville de Sendai, à la mairie.

Depuis le jour du séisme, aucune nouvelle n’était parvenue des deux centres Soka à Ishinomaki, ville côtière près d’une péninsule au nord-est de la préfecture de Miyagi. Le 14 mars, le centre bouddhique du mouvement Soka de Tohoku dans la ville de Sendai a reçu un message l’informant que de nombreux évacués étaient hébergés dans le Centre pour la Paix d’Ishinomaki. Le même jour, des croyants du mouvement Soka sont partis en voiture vers ce centre pour y livrer des aides de secours. Après avoir cherché les routes les moins endommagées et été dévié à maintes reprises, ils sont arrivés au Centre dans la soirée.

Mlle Tokue Kumagai, une des évacuées dans le Centre, y avait immédiatement emmené ses deux enfants après le séisme. Elle a ensuite été touchée par le tsunami alors qu’elle allait vérifier comment se portaient ses voisins âgés. Par chance, elle a été soulevée sur le deuxième étage d’une maison où elle a passé la nuit à attendre dans le froid et la neige. Le lendemain, elle a réussi à rentrer au Centre et retrouver ses enfants.

Lundi matin 14 mars, vers 9 heures, la communication a finalement été rétablie avec un autre centre dans la même ville : le centre bouddhique d’Ishinomaki qui est resté intact et sert d’hébergement pour les victimes dans cette zone. Le 15 mars à 6 heures, des volontaires du mouvement Soka, sous la direction du conseiller pour la région de Tohoku, M. Kuniaki Yamada, se sont rendus à Sendai avec de l’aide d’urgence, y compris des vivres. Le premier étage du centre bouddhique d’Ishinomaki, situé à environ 1,5 km de la côte, a été entièrement inondé, et quelque 130 personnes se sont réfugiées au deuxième étage. M. Jiro Shimomura, bénévole de garde au Centre au moment du séisme, appelait tous ceux qui courraient dans la rue à venir s’abriter à l’étage supérieur du centre.

Puis, M. Yamada est parti pour la ville d’Onagawa, de l’autre côté de la péninsule. Onagawa, située dans une baie, a été fortement touché par le tsunami, haut de près de 10 mètres. Là, les croyants ont livré du matériel de secours, ou aidaient à héberger les gens dans des écoles primaires et des bâtiments municipaux.

À 7h30 le 13 mars, six jeunes gens du mouvement bouddhiste Soka sont partis avec deux camions chargés d’équipements de secours depuis le centre bouddhique de Hokkaido, dans la ville de Sapporo, pour le centre bouddhique d’Iwate. Ils ont pris un ferry à Hakodate, et après de nombreux obstacles, ils ont réussi à rejoindre le centre d’Iwate vers 18 heures, le 14 mars.


Le 16 mars 2011

Traduit de l’anglais (traduction provisoire). Adapté d’un article paru le 16 mars dans le Seikyo Shimbun, quotidien affilié au mouvement bouddhiste Soka au Japon.



Des fournitures d’urgence sont distribuées au centre cultuel Soka d’Ishinomaki (15 mars).

M. Morishima (fond à gauche) et M. Nirasawa (deuxième à partir de la gauche) rencontrent le gouverneur de la préfecture de Miyagi, Yoshihiro Murai (deuxième à partir de la droite) dans les locaux de la préfecture de Miyagi (15 mars).

Un croyant du mouvement Soka au Japon qui livre des biens d’urgence encourage les personnes réfugiées dans un abri à Onagawa (15 mars).

Les jeunes gens du mouvement Soka à Hokkaido chargent de l’aide de secours dans un camion qui partira pour la préfecture d’Iwate.


Carte de Tohoku.