Le centre d’urgence de communication du mouvement Soka au Japon, installé au siège de Tokyo, qui reste en collaboration avec les centres Soka servant de centres d’urgence dans toute la région affectée de Tohoku, continue d’apporter de l’aide aux victimes du séisme et du tsunami survenus le 11 mars. L’organisation offre également une assistance d’urgence aux victimes d’un autre séisme qui a frappé la région de Shin’etsu, au centre du Japon, le 12 mars.
Outre l’hébergement, l’approvisionnement de vivres et autres produits de base, par désir d’offrir un soutien moral aux évacués et ceux qui ont trouvé refuge dans les centres bouddhiques Soka, les responsables bouddhiques des régions touchées se rendent dans les centres pour encourager individuellement chaque victime. Les représentants de la jeunesse du mouvement Soka au Japon ont également été envoyés dans les zones concernées pour offrir leur aide.
Le 14 mars, M. Kazuo Nirasawa, responsable régional du mouvement bouddhiste Soka à Tohoku, a exprimé ses remerciements sincères à tous ceux qui participaient aux secours dans la région. Il a déclaré : « Quelque 3500 personnes sont hébergées dans les 21 centres bouddhiques Soka à travers toute la région de Tohoku. Nous faisons absolument de notre mieux pour leur apporter un système d’aide. » M. Nirasawa a exprimé son regret de ne pas pouvoir atteindre plus facilement toutes les personnes dans les zones dévastées par le tsunami.
Dans le Centre Ikeda pour la Paix à Wakabayashi, préfecture de Miyagi, les femmes du mouvement Soka se sont portées volontaires pour apporter leur aide au centre, y compris des femmes qui avaient perdu leur propre maison, et ont fabriqué de larges insignes en écrivant « Gambaro », ce qui signifie « Faisons de notre mieux » ou « Tenons bon ».
Le 13 mars, des croyants du mouvement Soka se sont réunis dans le centre bouddhique d’Iwate pour discuter des meilleurs moyens pour retrouver les personnes portées disparues dans les zones en bord de mer touchées par le tsunami et pour aider au mieux les personnes dans cette région. Les responsables du mouvement Soka au Japon et la jeunesse ont formé des équipes et se sont rendus dans les villes de Kamaishi, Ofunato, Miyako et Rikuzentakata pour aider les secours.
M. Nintei Kasai, responsable préfectoral du mouvement Soka à Iwate, accompagné du responsable de la jeunesse M. Tetsuo Nagai, se sont rendus dans la ville côtière particulièrement touchée de Kamaishi pour livrer de la nourriture, de l’eau et autres produits d’urgence. En route, ils se sont arrêtés dans la ville de Tono pour récupérer des couvertures offertes par les croyants du mouvement Soka de Tono.
Le centre bouddhique de Kamaishi, également utilisé comme centre d’urgence de communication, est géré par les membres de la jeunesse. M. Kasai a dit avoir entendu des histoires débordantes de courage et de force de la part des personnes secourues. Immédiatement après avoir été secourues, nombre d’entre elles ont rejoint les équipes de secours. Un croyant dont la maison se situait juste au-delà de la portée du tsunami a ouvert sa maison pour aider à évaluer les besoins en matière de secours des habitants.
À 3h59, samedi 12 mars, un séisme très violent a secoué la région de Shin’etsu, au centre du Japon. À Sakae-mura, préfecture de Nagano, le séisme était évalué à +6 sur l’échelle de Richter. Les routes et les voies ferrées étaient bloquées, les maisons détruites. Dans la ville de Tokamachi et à Tsunanmachi, préfecture de Niigata, le tremblement de terre a également provoqué de sérieux dégâts.
À Nagano et Niigata, le mouvement Soka a mis en place des centres d’urgence de communication et a commencé à fournir des aides de secours. En étroite coordination avec le siège du mouvement bouddhiste, à Tokyo, ces centres transmettent des informations précises, contactent et encouragent les victimes.
Traduit de l’anglais (traduction provisoire). Adapté d’un article paru dans le Seikyo Shimbun, quotidien affilié au mouvement bouddhiste Soka au Japon, le 15 mars.
Un séisme d'une magnitude de 8,9 s'est produit vendredi 11 mars 2011 au large des côtes nord-est du Japon. Le tremblement de terre initial a eu lieu à 14 h 46 (heure locale) à une profondeur de 24,4 km à 130 kilomètres à l'est de Sendai, sur l'île de Honshu, et a été suivi de répliques. Un tsunami dévastateur a ensuite balayé les terres, faisant de très nombreuses victimes. Le bilan serait de plus d'un millier de morts.