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  • #Témoignage

Jessica est naturellement tournée vers les autres. Ses premiers pas dans la foi l'amènent à prendre confiance en elle et à s'affirmer davantage.

J'ai reçu une éducation catholique, pour autant, mes parents m'ont toujours appris à respecter toutes les religions. Eux-mêmes ont commencé à pratiquer le bouddhisme de Nichiren quand j'avais 11 ans. J'ai toujours eu une opinion positive du bouddhisme, mais à l'adolescence, je ne veux plus en entendre parler. Quelques années plus tard, une amie bouddhiste m’offre le livre qu’elle a écrit. Elle y décrit son parcours dans lequel je me reconnais complètement : ses épreuves, son cheminement... Suite à cette lecture, des questionnements sur la vie refont surface. Je me mets alors à pratiquer et à étudier les principes bouddhiques.

Avec le recul, je suis devenue capable de dire ce que j'ai à dire, et ma force d'action est plus efficace.

Je suis auxiliaire de vie scolaire pour enfants en situation de handicap. À l'époque où je commence à pratiquer, la directrice d'une école me confie un enfant “difficile”. Je prie pour le bien-être de cet enfant qui pique des colères parfois si grandes qu'il faut être deux pour le sortir de la classe. En un an, ce garçon a complètement changé : il gère ses émotions et ne fait plus de crises, il se met au travail et réussit très bien ! L'aider à gérer sa colère m'a permis de maîtriser la mienne.

Par mon caractère, je prie facilement pour les autres, il m'est moins évident de prier pour moi-même. J'ai toujours eu tendance à me mettre en retrait. Le bouddhisme m'aide à comprendre que ce n'est pas égoïste de penser à soi.

Progressivement, je me fixe des objectifs à court, moyen et long terme. Depuis que je me suis engagée dans la foi bouddhique, mon entourage dit que je suis rayonnante, plus épanouie et affirmée. Avec le recul, je suis devenue capable de dire ce que j'ai à dire, et ma force d'action est plus efficace.