• #Reconnaissance

La période de fin d’année est un moment propice pour saluer les efforts de chacun et manifester toute notre reconnaissance aux personnes de notre famille et aux amis qui nous entourent. Pour les réunions du mois de décembre, nous vous proposons donc de dialoguer sur le thème de la reconnaissance, autour de la phrase de Gosho ci-dessous, accompagnée d’extraits de commentaires de Daisaku Ikeda.

Au cours des nombreuses vies et existences que vous avez traversées, vous avez fini par contracter une dette envers tous les êtres vivants. Et, puisque tel est le cas, vous devriez tous les aider à atteindre la bouddhéité.
(WND-II, 636-637)

Extraits d'écrits de Daisaku Ikeda

• Fondamentalement, il faut faire preuve de reconnaissance, plus précisément, il faut reconnaître ce que l’on doit aux autres et s’efforcer de s’acquitter de notre dette à leur égard. Tant que nous gardons cet esprit de reconnaissance, nous sommes assuré de ne jamais nous retrouver dans une impasse en cette vie. Faire preuve de gratitude envers nos parents, nos maîtres et tous ceux qui nous ont aidé à devenir la personne que nous sommes aujourd’hui peut servir de force motrice à notre progression personnelle. Ne pas trahir la confiance de ceux qui nous ont formé peut nous aider à demeurer sur la voie correcte durant toute notre existence. Et lorsque nous sommes confronté à des difficultés, en pensant à tous ceux qui nous ont aidé ou soutenu d’une manière ou d’une autre, nous pouvons renouveler la combativité dans notre propre cœur. Pour un être humain, la gratitude est une source de vitalité essentielle. Au contraire, ceux qui sont dépourvus de gratitude mènent une vie triste et sombre, parce qu’ils détruisent le fondement même de leur humanité.

(Valeurs humaines, janvier 2013, 12-13)


• La reconnaissance nous conduit à nous demander à qui nous devons notre situation en cette vie et, en nous consacrant à notre pratique bouddhique, nous pouvons nous acquitter de notre dette à l’égard de ces personnes. D’un autre point de vue, nous acquitter de notre dette de reconnaissance signifie élever notre état de vie pour passer d’une situation où l’on est soutenu par les autres à une situation où l’on soutien les autres, ce qui nous amène à faire jaillir notre force des profondeurs de notre être.

En sanskrit, existe l’expression krita-jna, qui signifie littéralement « reconnaître (jna) ce qui a été fait pour nous (krita) ». Il faut d’abord savoir reconnaître et apprécier ce qui a été fait pour nous, puis, à l’étape suivante, mener une vie consacrée au bien-être des autres. Telle est l’origine du terme « s’acquitter de ses dettes de reconnaissance » qui figure dans les sûtras chinois.

Etre conscient que notre réalité actuelle résulte des actions et du soutien dont nous avons bénéficié et être capable de l’apprécier peuvent considérablement contribuer à l’affirmation de notre identité et nous permettre d’établir de solides fondements pour notre vie. Nous pourrons ainsi créer la base de notre futur développement personnel.

(D&E-janvier 2013, 29)



Pour aller plus loin

  • « Apprendre des écrits de Nichiren Daishonin », D&E-janvier 2013, 30-31.
  • « S'engager dans de nouveaux défis », Valeurs humaines, mars 2013, 7.
  • Daisaku Ikeda, Enseignements éternels de Nichiren Daishonin, Commentaires de L'exil d'Izu, Acep, 1998, pp. 31-55.

Paru dans Valeurs humaines n°37, novembre 2013.

Pour un être humain, la gratitude est une source de vitalité essentielle. Au contraire, ceux qui sont dépourvus de gratitude mènent une vie triste et sombre, parce qu’ils détruisent le fondement même de leur humanité.

A lire dans le numéro de Valeurs humaines du mois de novembre 2013.
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