Pour la quinzaine d’étude du mois de juillet, nous vous proposons d’approfondir la notion de ce vœu gravé au plus profond de notre vie. Il nous unit éternellement à notre maître et unit tous les disciples entre eux, ce vœu constitue la clé du développement de notre mouvement.
Partie 1 – Support pour les réunions
Extraits de Une religion de la révolution humaine
D’après mon expérience personnelle je peux
affirmer clairement qu’émettre un vœu noble
dans notre jeunesse deviendra un trésor pour
toute notre vie. Le défi consistant à concrétiser
ce vœu crée d’innombrables valeurs. Je veux
partager cette joie avec autant de personnes
que possible. C’est avec ce souhait à l’esprit
que j’entends évoquer l’importance du vœu
pour kosen rufu.
« Je serai le pilier du Japon ! Je serai les yeux du
Japon! Je serai le grand vaisseau du Japon! Tel
est mon vœu et je n’y renoncerai jamais ! » (Sur
l’ouverture des yeux, Écrits, 284)
Le grand vœu de Nichiren consistait à mener
tous les êtres humains à l’illumination…
La Soka Gakkai forme des personnes
de valeur dans le monde entier, qui ont
pour fonction d’être les piliers du peuple,
les yeux du bonheur et les grands vaisseaux de l’espoir.
(Daisaku Ikeda, Une religion de la révolution humaine,
Acep, p. 54, 55, 57.)
Extraits de La Sagesse pour créer le bonheur et la paix, vol. 3
• La mission et le vœu
des bodhisattvas surgis de la Terre
La foi consistant à se dresser
par soi-même, fondée sur
le vœu de réaliser kosen rufu
Texte adapté de La Nouvelle Révolution
humaine, vol. 24, chapitre « Vigilance »,
publié en japonais en novembre 2012.
Par la suite, approfondissant encore
la véritable nature des bodhisattvas,
il déclara : « La caractéristique des bodhisattvas est
leur vœu. Le vœu des bodhisattvas surgis de la Terre
est de propager le Sûtra du Lotus. Voilà pourquoi
il est important que nous récitions Nam-myoho-renge-kyo avec le vœu de réaliser kosen rufu, en
décidant de tout notre cœur d’aider ceux qui nous
entourent à devenir véritablement heureux. Au
sens strict, réciter Nam-myoho-renge-kyo sans ce
vœu ne correspond pas à la prière des bodhisattvas surgis de la Terre. » Dans le vœu de kosen rufu brille la
puissante force vitale du Bouddha, qui peut vaincre
toutes les influences négatives.
Shin’ichi voulait que tous les pratiquants sans exception goûtent de grands bienfaits. Il voulait qu’ils surmontent les maladies, les difficultés financières et
tous les autres types d’épreuves pour devenir véritablement heureux. Afin de triompher de tels obstacles, il fallait que leurs prières soient imprégnées
du vœu de kosen rufu.
Nous avons tous nos propres problèmes et souffrances. Il est important d’avoir la détermination
de les surmonter pour kosen rufu. Si nous sommes
malades, par exemple, faire le vœu de surmonter notre
maladie et d’acquérir la force et la vitalité dont nous
avons besoin afin d’agir librement pour kosen rufu
et de montrer la valeur du bouddhisme de Nichiren
aux autres nous donnera un puissant élan pour parvenir à notre guérison. Certes, réciter Nam-myoho-renge-kyo apporte en soi des bienfaits. Mais quand
notre prière pour surmonter notre maladie s’harmonise avec le sens profond de notre mission pour
kosen rufu, elle actionne avec force les roues du changement dans le sens d’une transformation intérieure
fondamentale, d’une transformation de notre état de
vie et de notre karma. Quand nous pratiquons avec
ferveur, en nous fondant sur le vœu de kosen rufu, le
noble état de vie des bodhisattvas surgis de la Terre
émerge en nous, l’état d’éveil de Nichiren se met à
vibrer dans notre cœur, et nous pouvons faire jaillir
notre bouddhéité inhérente. Il s’agit là d’une révolution de notre état de vie qui rend possible une transformation radicale de notre karma.
De plus, quand nous luttons et pratiquons pour partager le bouddhisme avec les autres et pour réaliser
nos buts pour kosen rufu, nous exprimons déjà l’état
de vie des bodhisattvas surgis de la Terre. Ainsi, grâce
à ces efforts, nous pouvons également surmonter et
résoudre nos problèmes personnels. Quand le soleil
éclatant du noble état de vie des bodhisattvas surgis de la Terre se lève en nous, l’obscurité des souffrances est dissipée et nous pouvons marcher avec
fierté et courage sur la voie d’un bonheur certain.
(Daisaku Ikeda, La Sagesse pour créer le bonheur et la paix, vol. 3,
partie 1, Acep, p. 63-64.)
Extraits de La Nouvelle Révolution humaine, vol. 21
[Shin’ichi répondant à M. Hasebe] « Au
lieu de remettre cette décision à plus tard,
vous devriez vous dire que vous pouvez
acheter cette maison maintenant. Il me
semble en effet que c’est une bonne idée.
Pour s’intégrer dans la société française,
il peut être important d’avoir une maison, de vous ancrer dans votre quartier et de gagner
la confiance des autres. Vous devriez prendre clairement la décision d’acheter une maison et prier
pour réaliser votre souhait.
Cependant, si vous n’avez pas d’autre motivation,
il faudra sans doute attendre longtemps avant que
votre prière ne soit exaucée. »
Un peu abasourdi, M. Hasebe demanda : « Y a-til une manière particulière de prier pour atteindre
un but de ce type ?
— Oui, poursuivit Shin’ichi. Vous devriez faire
le serment de réaliser kosen rufu pour le bonheur
et la prospérité des Français, et de prier de tout
cœur en ce sens. Par exemple, vous pourriez dire: “Je
vais œuvrer à la réalisation de kosen rufu en France.
Il me faut une maison pour pouvoir accueillir des
pratiquants et créer des liens de confiance avec mes
voisins. C’est pour cela que je désire avoir une belle
et grande maison.”
« Les Daimoku (récitation de Nam-myoho-renge-kyo)
fondés sur un vœu et sur le désir de réaliser kosen rufu
en montrant aux autres comment parvenir à un bonheur durable sont les Daimoku de bouddhas et des bodhisattvas surgis de la Terre. Quand vous priez ainsi, la
nature de bouddha inhérente à votre vie s’ouvre et votre
état de vie s’élève au point que vous pouvez mettre tout
l’univers en mouvement. C’est ce type de prière qui vous
permettra de concrétiser à coup sûr votre souhait d’acquérir une maison.
« En revanche, si vous priez seulement pour avoir une
belle et grande maison pour vous-même, votre état de vie
ne s’ouvrira pas autant, et votre souhait risque de ne pas
se réaliser avant longtemps. Les Daimoku empreints de
la détermination de contribuer à kosen rufu apportent
des bienfaits incommensurables et illimités. »
Faire le vœu d’accomplir kosen rufu mène à la réalisation de nos souhaits. M. Hasebe hocha la tête en
écoutant Shin’ichi.
(Daisaku Ikeda, La Nouvelle Révolution humaine, vol. 21, Acep, p. 258.)
Partie 2 – Références complémentaires
Extraits de La Sagesse pour créer le bonheur et la paix, vol. 4
• Notre grand vœu
pour kosen rufu
nous lie éternellement
La foi consistant à se dresser
par soi-même, fondée sur
le vœu de réaliser kosen rufu
Dans son message à l’occasion de la cérémonie de Gongyo commémorant le jour de
la fondation de la Soka Gakkai, en novembre 2013, un
mois marqué par l’inauguration du Hall du Grand Vœu
pour kosen rufu, Daisaku Ikeda a parlé de l’état de
bouddha et de la vie éternelle. Il a déclaré que le lien
entre le maître et le disciple perdure grâce au serment
qu’ils partagent pour kosen rufu. C’est aussi la clé essentielle pour un développement constant de la Soka Gakkai.
[…] L’enseignement essentiel (les quatorze derniers
chapitres) du Sûtra du Lotus révèle que la vie du
Bouddha est éternelle et impérissable depuis le temps
sans commencement (cf. SdL-XVI, 217). Le chapitre
« La durée de la vie de l’Ainsi-Venu » (16e), cœur de
l’enseignement essentiel, se termine par ces mots : « À
tout moment je m’interroge : “Comment puis-je permettre
aux êtres vivants d’accéder à la voie inégalée et d’acquérir
rapidement le corps d’un bouddha?” » (SdL-XVI, 223)
En d’autres termes, le Bouddha pense sans cesse
aux moyens qui permettront de guider tous les êtres
vivants sur la voie suprême afin qu’ils fassent rapidement apparaître leur bouddhéité. L’état de bouddha
est caractérisé par un esprit et une vie empreints du
souhait fervent du bonheur des autres et par un engagement indéfectible à poursuivre la lutte en ce monde
saha affligé de souffrances, afin d’aider chaque personne à manifester sa bouddhéité. C’est parce que
le Bouddha se consacre éternellement à réaliser ce
vœu que sa vie est éternelle. Nichiren désigne la pensée qui occupe l’esprit du Bouddha à chaque instant
comme le « vœu plein de compassion du Bouddha »
(cf. Questions et réponses sur la foi dans le Sûtra du Lotus,
Écrits, 63). Le Bouddha éternel n’existe pas en dehors
de ce vœu bienveillant. Au cœur de la persécution
d’Atsuhara, Nichiren écrit à son jeune disciple, Nanjo
Tokimitsu : « Je désire que tous mes disciples fassent un
grand vœu. » (La Porte du Dragon, Écrits, 1013) Il rassure Tokimitsu en lui disant également que, s’il lutte
pour réaliser ce vœu de kosen rufu jusqu’au dernier
instant de sa vie, il manifestera immanquablement
le vaste et profond état de vie du Bouddha, éternel
et indestructible – c’est-à-dire que sa vie fusionnera
avec la vie de l’univers comme « […] une goutte de rosée
qui rejoint l’océan ou un grain de poussière retournant à
la terre ». (Écrits, 1013) Nous, pratiquants de la Soka
Gakkai, unis par les liens de maître et disciple, formons un rassemblement de bodhisattvas surgis de
la Terre. À l’instar des présidents Makiguchi et Toda,
nous avons fait le grand vœu de réaliser kosen rufu par
la propagation bienveillante de la Loi merveilleuse,
en parfait accord avec le vœu formulé par Nichiren
pour ses disciples.
(Daisaku Ikeda, La Sagesse pour créer le bonheur et la paix, vol. 4,
Acep, p. 11.)
Extraits de Discours et entretiens de Daisaku Ikeda
Se dresser avec le même vœu que notre
maître et lutter pour propager la Loi et
encourager les autres afin de parvenir
au bonheur pour soi et pour les autres,
telle est l’essence du « grand vœu ».
Ce vœu, qui est au cœur même de la
compassion bouddhique, ne concerne
pas un groupe de personnes choisies. Tous les disciples, en fait tous les êtres
humains, chérissent intrinsèquement ce souhait ou ce vœu, gravé au fond de leur vie.
L’appel à « faire un grand vœu » est aussi un
appel à l’éveil de chacun d’entre nous au vœu
ou au désir fondamental qui existe au plus profonde sa vie.
(Daisaku Ikeda, (D&E-janvier 2018, 40.)
Extraits de La Nouvelle Révolution humaine, vol. 30, partie 1
Nichiren Daishonin déclare : « Je désire que tous
mes disciples fassent un grand vœu. » (La Porte
du Dragon, Écrits, 1013) Il dit aussi : « Le “grand
vœu” fait référence à la propagation du Sûtra du
Lotus » (OTT, 82), et il prédit que « la grande
Loi pure du Sûtra du Lotus se répandra largement
dans tout le Japon et dans tout le Jambudvipa [le
monde entier] ». (Choisir en fonction du moment,
Écrits, 555)
Nous, pratiquants de la Soka Gakkai, allons
de l’avant avec un engagement indéfectible pour réaliser le kosen rufu
mondial. Notre souhait est d’apporter le bonheur à toutes les personnes
avec qui nous avons un lien – aux
membres de notre famille, à nos
proches et amis, à nos collègues et
voisins, ainsi qu’à toutes les autres
personnes de notre environnement.
C’est à travers nos relations avec les autres que
nous nous développons et nous élevons ; que
nous apprenons les uns des autres ; que nous
nous aidons et nous soutenons mutuellement,
et que nous cultivons un humanisme authentique. Il est impossible de goûter le bonheur
uniquement pour soi-même. Le véritable bonheur se partage avec les autres.
Se tourner vers une personne pour lui enseigner
le bouddhisme de Nichiren est l’expression de
notre souhait de la voir devenir heureuse. Grâce
à nos efforts sincères, sérieux et chaleureux pour
instaurer un dialogue de personne à personne
avec notre entourage à propos de notre pratique
bouddhique, nous élargissons le cercle du bonheur et ouvrons la voie de la paix.
(Daisaku Ikeda, La Nouvelle Révolution humaine, vol. 30,
partie I, Acep, p. 6.)
Ce support est à retrouver dans le numéro de Valeurs humaines du mois de juin 2024.
Valeurs humaines est le mensuel des associations Soka du bouddhisme de Nichiren. Abonnement / Achat au numéro