Pour la seconde quinzaine de décembre, nous vous proposons de fonder l’étude bouddhique sur un extrait des écrits de Nichiren où ce dernier enseigne que la protection des divinités bouddhiques dépend de la force de notre foi.
Phrase de Nichiren
Je dis cela pour votre bien. Votre foi, je le sais, a toujours été admirable mais vous devez maintenant la renforcer plus que jamais. C’est alors seulement que les dix filles rakshasa1 vous accorderont leur protection.
Nichiren, La suprématie de la Loi - Écrits, 619.
Extraits des commentaires de Daisaku Ikeda
Extrait 1. Pour expliquer le principe selon lequel une foi forte entraîne une protection puissante des forces positives de l’univers, Nichiren écrit : « Je dis cela pour votre bien. Votre foi, je le sais, a toujours été admirable mais vous devez maintenant la renforcer plus que jamais. C’est alors seulement que les dix filles rakshasa vous accorderont leur protection. » (La suprématie de la Loi, Écrits, 619)
Même si dans le passé nous avons fait des efforts intenses, le plus important est l’esprit de défi dont nous faisons preuve à partir de maintenant. Nous devons faire surgir une foi plus forte que jamais. Alors, les divinités célestes, ou fonctions bienveillantes de l’univers, nous protégeront. L’apparition des « trois puissants ennemis » et des « trois obstacles et quatre démons » – ou de tout autre type de difficulté – représente simplement un test pour notre foi, qui nous est nécessaire pour faire jaillir notre état de bouddha.
C’est pour cela que renforcer toujours davantage notre foi constitue le moyen de surmonter les épreuves et de remporter une victoire éclatante. Tant que notre foi est forte, il n’existe aucune difficulté qui soit insurmontable. Comme Nichiren le déclare : « Puisque [nous] croyons uniquement dans le Sûtra du Lotus… [nous] pouvons entrer dans la Tour aux trésors du Gohonzon ! » (La composition du Gohonzon, Écrits, 840) Croire dans le Gohonzon de Nam-myoho-renge-kyo et lutter pour réaliser kosen rufu nous permettent de pénétrer dans le monde de la bouddhéité, palais du bonheur qui se situe en nous-même, où que nous soyons et quelles que soient nos conditions de vie. Nous n’avons donc aucune raison de nous inquiéter et nous n’avons rien à craindre.
« Aussi nombreux et terribles que soient les ennemis rencontrés, bannissez toute frayeur et n’envisagez jamais de revenir en arrière », écrit Nichiren. (Sur la pratique telle que le Bouddha l’enseigne, Écrits, 399)
Gravez, je vous prie, au plus profond de votre vie ces mots de Nichiren pour ne plus éprouver aucune peur et ne jamais abandonner votre foi.
Le texte ci-dessus est extrait d’un discours prononcé lors d’un cours d’étude pour les responsables, dans la préfecture de Nagano, le 16 août 2005. (D&E janvier 2016, 10-11)
Extrait 2. Un jour, Daisaku Ikeda a encouragé une femme qui se faisait du souci pour son enfant parce que ce dernier refusait d’aller à l’école.
Tout finira par s’arranger ! Ceux qui s’engagent sincèrement dans la foi ne peuvent pas rester malheureux. Quel que soit le problème auquel vous êtes confrontée, il vous suffit de le considérer comme un des chapitres de l’épopée de votre vie que vous ornerez de joie et de victoires. Ne vous laissez pas ébranler ou tracasser par ce qui se passe. Faites résolument face à ce problème et surmontez-le.
C’est votre fils qui souffre le plus de cette situation. C’est sa souffrance qui vous pousse à réciter Daimoku. En un sens, les soucis que nous causent nos enfants sont une forme de bienveillance. Ils nous donnent envie de déployer des efforts sérieux dans notre pratique bouddhique et de changer notre karma.
Le bonheur ne se définit pas par l’absence de problèmes. Une vie sans problèmes est vide et monotone. Elle ne nous offre pas l’occasion de réaliser notre révolution humaine, c’est-à-dire de changer notre karma.
C’est en persévérant et en surmontant l’adversité que nous trouvons la joie intérieure et le bonheur authentique. Comme Nichiren l’écrit : « À ce moment-là, inévitablement, les trois obstacles et les quatre démons apparaîtront, et les sages se réjouiront alors que les insensés battront en retraite. » (Les trois obstacles et les quatre démons, Écrits, 642) C’est le coeur même du bouddhisme de Nichiren. Ceux qui surmontent les épreuves et l’adversité deviennent bouddhas.
Soyez fermement résolue à ne tout simplement pas être vaincue, et à surmonter ce problème. Vous vous trouvez à un moment décisif dans votre révolution humaine.
Rencontrer des difficultés dans le cours de notre pratique bouddhique – qu’il s’agisse d’un problème lié à la vie quotidienne ou d’un défi dans le monde de la foi – est la preuve que nous faisons de grands progrès dans notre révolution humaine et que nous déployons des efforts pour transformer notre karma. Par conséquent, les difficultés sont un honneur pour les pratiquants du bouddhisme de Nichiren.
Grâce à « la foi qui permet de surmonter les obstacles », nous pouvons faire notre révolution humaine et connaître un bonheur durable.
(D&E-janvier 2016, 4-5)
Pour favoriser les échanges
Partageons nos expériences en appréciant les efforts accomplis par chacun pour surmonter les obstacles !
- Avec une foi forte, nous pouvons surmonter n’importe quelle difficulté, en la transformant en une occasion d’ouvrir l’état de bouddha qui existe en nous-même. Avez-vous déjà vécu une expérience qui illustre ce principe bouddhique ?
- « Le bonheur ne se définit pas par l’absence de problèmes. » Lorsque nous persévérons dans la récitation de Nam-myoho-renge-kyo, nous pouvons transformer positivement toutes nos luttes et nos peines en bonheur. Avez-vous déjà vécu un tel changement positif ? Pouvez-vous rapporter une situation où la transformation d’un problème important a été à l’origine d’un grand bienfait ?