Éprouver de la gratitude ou de la reconnaissance envers une personne ou une situation est un des sentiments les plus élevés que nous puissions expérimenter. Un sentiment qui se renforce alors que nous agissons pour mener une vie heureuse.

Extrait 1. Le concept de « dette de reconnaissance »

La notion de payer sa dette de reconnaissance est un thème caractéristique récurrent dans les enseignements bouddhiques. Elle repose sur le principe de l'origine interdépendante, qui enseigne que rien n'existe seul, que tous les êtres et phénomènes sont intrinsèquement reliés et exercent une influence les uns sur les autres. De ce point de vue, chacun de nous existe tel qu'il est aujourd'hui grâce à l'aide et au soutien d'un grand nombre de personnes. Il est par conséquent naturel d'exprimer de la reconnaissance, non seulement envers nos parents, mais aussi envers tous les êtres humains.
(Daisaku Ikeda, La Nouvelle Révolution humaine, vol. 5, Acep, p. 62.)

 

Extrait 2. Exprimer sa gratitude envers les autres

Quand je voyage à l’étranger, c’est le seul mot de la langue du pays que je visite que j’apprends toujours et que j’utilise. Que je dise « Merci », « Thank you », « Danke », « Gracias », « Spasiba » ou « Xie xie », j’y mets tout mon cœur, en regardant mon interlocuteur droit dans les yeux. Dire ou entendre le mot « merci » fait tomber l’armure qui recouvre notre cœur et nous permet alors de communiquer plus profondément. Le mot « merci » est la quintessence de la non-violence. [...]
Exprimer sa gratitude et son estime à l’égard des innombrables personnes et choses qui soutiennent notre vie – cette prise de conscience, ce sentiment, cette joie – appelle à connaître un bonheur encore plus vaste. Au lieu d’être reconnaissant parce que nous sommes heureux, c’est le fait d’être reconnaissant en soi qui nous rendra heureux.
(Daisaku Ikeda, La Sagesse pour créer le bonheur et la paix, vol. 2, partie 2, Acep, p. 19.)

 

Extrait 3. La reconnaissance envers ses amis

Un étudiant du quartier de Kobe, qui obtint son diplôme de fin d’études du lycée Soka du Kansai en mars 1996 et qui eut sa maison entièrement détruite par le séisme, déclara : « Au pire moment de cette épreuve, le président Ikeda et mes camarades de classe étaient ma plus grande source d’encouragement et de réconfort. »
Puis il ajouta : « J’ai vraiment compris combien il était merveilleux d’avoir des amis chaleureux et attentionnés avec qui lutter ensemble pour traverser les périodes difficiles. Le tremblement de terre nous a tous beaucoup rapprochés. »
Une lycéenne de première année, à Kobe, a dit avoir réalisé pour la première fois combien nous dépendions tous les uns des autres. Elle affirma : « J’ai ressenti une profonde reconnaissance pour mes amis. Je m’engage de tout cœur à soutenir les amis que je rencontrerai au cours de ma vie, tout comme l’air que nous ne pouvons voir mais qui nous permet de vivre. »
(Daisaku Ikeda, Dialogues avec la jeunesse, tome 1, Acep, p. 62.)

 

Boîte à questions...

  • De quoi êtes-vous reconnaissant dans votre vie ?
  • Cultivez-vous votre esprit de reconnaissance ? Si oui, comment ?

Ce support est à retrouver dans le numéro de Valeurs humaines du mois de novembre 2024, accompagné de ressources complémentaires.

Valeurs humaines est le mensuel des associations Soka du bouddhisme de Nichiren. Abonnement / Achat au numéro