La relation de maître et disciple est fondamentale pour assurer la transmission aux générations futures de grands idéaux et de l’engagement en faveur de la paix. Support pour les forums du mois de mai 2023.

Extrait 1. Un modèle de vie

Shin’ichi souligna un point particulier à l’intention des jeunes présents : « Avoir un maître dans l’existence offre un modèle de vie, et il n’existe pas d’exemple plus merveilleux que celui de maîtres et de disciples qui luttent ensemble, en consacrant leur vie au grand idéal de la paix et du bonheur de toute l’humanité. Cette lutte commune du maître et du disciple, unis en esprit et dans leurs actions, est la garantie que kosen rufu se développera éternellement. Que le courant de kosen rufu se développe ou non en un fleuve puissant et généreux [...] dépend entièrement des disciples qui poursuivront l’œuvre de leur maître. [...]
En ce qui me concerne, je suis désormais absolument convaincu que, si vous continuez à suivre la voie des lions, la voie de maître et disciple, le kosen rufu mondial se concrétisera à coup sûr. »
(D. Ikeda, La Nouvelle Révolution humaine, vol. 30, partie 2, Acep, p. 444-445.)


Extrait 2. Créer des valeurs pérennes

Il existe sans doute de nombreuses définitions de la relation de maître et disciple, ou de professeur et élève, qui diffèrent d’une personne à une autre, ou selon les institutions et les pays. Pour ma part, je pense que la relation de maître et disciple est incontournable pour faire évoluer positivement les nations, les sociétés et les époques. Elle permet de faire jaillir inlassablement intégrité, passion et énergie.
Le maître enseigne à ses disciples tous les objectifs et les bienfaits qu’il est possible d’atteindre. Pourquoi ? Parce que la vie est limitée. Nous devons passer le flambeau de génération en génération, encore et encore, si nous voulons créer des valeurs pérennes. [...]
Nous devrions [...] nous consacrer avec humilité aux jeunes, nos successeurs, afin qu’ils puissent nous dépasser et réaliser beaucoup plus de choses que nous, en les confortant dans leurs capacités et leur mission. La répétition de ce processus permettra à l’humanité de se développer. C’est la voie pour aller de l’avant. Un pays, une institution, une personne qui oublie cette vérité est en définitive vouée à connaître des circonstances défavorables, sans aucune possibilité d’avancer.
(D. Ikeda, La Sagesse pour créer le bonheur et la paix, vol. 3, partie 2/2, p. 13-14.)


Extrait 3. Devenir une personne de grande envergure

Je ne peux oublier ces mots que mon maître Josei Toda, le deuxième président de la Soka Gakkai, me transmit il y a près de soixante ans alors que j’étais submergé par les difficultés :
« Daisaku, il faut traverser de grandes épreuves dans la vie. Ce n’est que par cette lutte que l’on peut appréhender la foi. C’est comme cela que l’on devient une personne de grande envergure. »
Mon maître m’a tout appris. Il me donnait des cours particuliers tous les matins, même le dimanche, sur tous les sujets. C’est ce qui me permet d’affirmer que j’ai étudié à « l’université Toda », et c’est grâce à cela que je peux aujourd’hui dialoguer avec vous.
(Dialogues avec la jeunesse, tome 1, Préface, Acep, p. 10.)


Pour aller plus loin...

Afin de découvrir la vie et la vision des présidents Makiguchi et Toda à travers le regard de Daisaku Ikeda, vous pouvez lire La Sagesse pour créer le bonheur et la paix, vol. 3, partie 2 sur 2 :

  • Chapitre 25, « La relation de maître et disciple est au cœur de la Soka Gakkai », p. 11-42.
  • Chapitre 26, « Les trois présidents fondateurs et la voie de maître et disciple », p. 43-130.
  • Chapitre 26, « Portrait de mon maître », p. 73.

Ce support est à retrouver dans le numéro de Valeurs humaines du mois de mai 2023, accompagné de ressources complémentaires.
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