Comment parler de spiritualité dans la société ? Support pour les forums du mois d'avril 2023.
Extrait 1. S’unir et agir ensemble
Il est dit dans l’article 7 de la Charte de la SGI :
« En se fondant sur l’esprit bouddhique de tolérance, la SGI s’engage à respecter les autres
religions, et à dialoguer et à œuvrer avec elles
à la résolution des problèmes fondamentaux
auxquels l’humanité est confrontée. »
La clé pour réaliser la paix mondiale et le bonheur de toute l’humanité est de permettre aux
êtres humains de s’unir et d’agir ensemble, en
prenant conscience qu’ils partagent une destinée commune. Les plus grands obstacles
sont l’autosatisfaction et l’intolérance, qu’elles
soient de nature religieuse, nationaliste ou ethnique. Pour que l’humanité vive dans l’harmonie et la paix, nous devons revenir au point de
départ, à savoir que nous sommes tous également des êtres humains qui doivent s’aider
mutuellement, en transcendant toutes leurs
différences.
(D. Ikeda, La Nouvelle Révolution humaine, vol. 30, partie 2,
Acep, p. 426-427.)
Extrait 2. Choisir le dialogue
Choisir le dialogue est en soi une victoire pour la
paix et le triomphe de notre humanisme. C’est
pour cela que j’ai rencontré, les unes après les
autres, toutes sortes de personnes, en transcendant les différences de nationalité, d’ethnie, de religion, d’idéologie, d’âge, de genre et de
position sociale. J’ai également poursuivi des
dialogues interreligieux au nom de la paix avec
des pratiquants de différentes religions, notamment le christianisme, l’islam, l’hindouisme et
le judaïsme.
Mes interlocuteurs viennent d’horizons extrêmement divers. Parmi eux, il y a des dirigeants
nationaux, des hommes politiques, des éducateurs, des universitaires, des scientifiques,
des économistes, des militants pour la paix,
des journalistes, des auteurs, des poètes, des
artistes et des astronautes. Il y a aussi des personnes qui ont été emprisonnées pour leur
croyance.
Lors de chacune de ces rencontres, je prends le
soin de me renseigner pour savoir à quoi la personne a consacré sa vie, quels sont ses objectifs ou sa mission, et d’en apprendre davantage
sur elle. Écouter les expériences irremplaçables
et la sagesse de personnes de premier plan
apporte plus que de lire une montagne de livres.
(D. Ikeda, La Sagesse pour créer le bonheur et la paix, vol. 3, partie 2/2,
Acep, p. 242.)
Extrait 3. Être responsable de sa propre dignité
Ikeda : Chaque être humain doit être responsable de sa propre dignité. La dignité de la vie
humaine a existé depuis que l’homme a été
capable d’avoir une conscience élevée, mais
l’homme a cheminé, dans l’Histoire, sur des
routes emplies de dissensions, de haines et de
préjudices. La seule façon pour les hommes de
donner de la dignité à tous les aspects de leur
vie, sur un plan pratique, est d’abandonner la
haine et les préjudices pour s’efforcer d’agir
avec amour et beauté.
Toynbee : […] Notre situation actuelle devrait
nous rendre humbles, et cette humilité devrait
nous éperonner pour parvenir à la dignité sans
laquelle notre vie n’a aucune valeur et sans
laquelle notre vie ne peut être heureuse. La
dignité humaine ne [...] peut [s]’acquérir que
dans le domaine moral, or, le succès moral se
mesure selon le degré auquel nos actions sont
gouvernées non par l’avidité et l’agressivité,
mais par l’amour et la compassion.
(A. Toynbee et D. Ikeda, Choisis la vie, L'Harmattan, 2009, p. 375-376.)
Ce support est à retrouver dans le numéro de Valeurs humaines du mois d'avril 2023, accompagné de ressources complémentaires.
Valeurs humaines est le mensuel des associations Soka du bouddhisme de Nichiren.
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