Pour les forums du mois de novembre 2022. Du point de vue du bouddhisme, la bonne fortune ne peut être assimilée à de la simple chance. Alors qu’est-ce qui les distingue ?

Extrait 1. Bienfaits visibles et invisibles

La foi bouddhique nous permet de transformer non seulement nos problèmes au quotidien, mais notre vie au niveau le plus profond.
Grâce à notre pratique bouddhique, nous pouvons nous construire un cœur intérieur fort et un réservoir solide et inépuisable de bonne fortune. La foi dans le Gohonzon procure deux sortes de bienfaits, visibles et invisibles. Le bienfait visible consiste à bénéficier d’une protection ou à être en mesure de surmonter rapidement un problème lorsqu’il se présente – une maladie ou un problème relationnel, par exemple.
Le bienfait invisible, lui, est moins tangible. C’est une bonne fortune qui s’accumule lentement mais régulièrement, comme la croissance d’un arbre ou le flux de la marée, et qui se concrétise par un état de vie immuable et grandiose. Les changements ne sont peut-être pas perceptibles au jour le jour, mais, les années passant, il devient évident que nous sommes devenus heureux et que nous nous sommes améliorés sur le plan individuel. Voilà en quoi consiste le bienfait invisible.
En récitant Nam-myoho-renge-kyo, vous pouvez être absolument certains d’obtenir le meilleur résultat pour vous, qu’il soit visible ou invisible.
(D. Ikeda, Dialogues avec la jeunesse, tome 2, Acep, 2021, p. 30.)


Extrait 2. C’est le cœur qui compte le plus

Nichiren écrit : « Les trésors du corps sont plus précieux que les trésors du grenier, et les trésors du cœur sont les plus précieux de tous. » (Les trois sortes de trésors, Écrits, 858). Ne se préoccuper que des « trésors du grenier » – les finances ou l’économie – n’améliorera pas la situation économique. Les choses s’amélioreront peut-être pour un temps, mais, en fin de compte, cela ne contribuera pas au bien-être de la société. [...] Le cœur détermine tout. Quand nous possédons les « trésors du cœur », quand notre vie déborde de bonne fortune et de sagesse, nous sommes naturellement dotés d’abondants « trésors du corps » et des « trésors du grenier ». Que reste-t-il, quand notre vie s’achève ? Ce sont les souvenirs que nous avons gravés dans notre cœur.
(D. Ikeda, La Sagesse pour créer le bonheur et la paix, Acep, vol. 1, p. 153-154.)


Extrait 3. Les défis comme source de bonne fortune

D’une manière ou d’une autre, vous êtes aussi amenés à rencontrer des difficultés. Mais si vous persévérez fermement dans votre pratique du bouddhisme de Nichiren, elles seront résolues avec le temps. Si vous continuez à réciter Nam-myoho-renge-kyo avec ferveur, vous obtiendrez de la bonne fortune et connaîtrez un grand développement personnel. Aussi dure que soit votre situation, vous ne devez jamais abandonner l’espoir. Ayez une foi solide dans le Gohonzon. Quels que soient les défis auxquels vous êtes confrontés, vous pouvez vous appuyer sur la Loi merveilleuse. Si vous adoptez cette Loi éternelle et impérissable, vous ne manquerez pas de devenir de grands vainqueurs dans la vie.
(D. Ikeda, La Nouvelle Révolution humaine, vol. 30, partie 1, Acep, p. 292.)


Pour aller plus loin...


Boîte à questions pour les animateurs

  • Que signifie l'expression “bonne fortune” en bouddhisme ?
  • En quoi se distingue-t'elle de la chance ?
  • Comment faire apparaître ou développer sa bonne fortune ?
  • Avez-vous une expérience à ce sujet ?

Ce support est à retrouver dans le numéro de Valeurs humaines du mois de novembre 2022, accompagné de ressources complémentaires.
Valeurs humaines est le mensuel des associations Soka du bouddhisme de Nichiren. Abonnement / Achat au numéro