Pour les forums du mois d'octobre 2022. En pratiquant le bouddhisme, nous pouvons cultiver un profond sentiment de reconnaissance envers la vie.

Extrait 1. Être reconnaissant en soi

Exprimer sa gratitude et son estime à l’égard des innombrables personnes et choses qui soutiennent notre vie – cette prise de conscience, ce sentiment, cette joie – appelle à connaître un bonheur encore plus vaste. Au lieu d’être reconnaissant parce que nous sommes heureux, c’est le fait d’être reconnaissant en soi qui nous rendra heureux. De plus, quand nous prions en exprimant notre reconnaissance, nous accordons notre vie au rythme de l’univers et l’orientons dans une direction positive. Notre développement personnel s’arrête dès que nous ne disons plus « merci ». À l’inverse, c’est quand nous nous efforçons de nous développer que nous pouvons voir combien les autres sont merveilleux aussi. Quand nous cessons de progresser, tout ce que nous voyons chez les autres, ce sont leurs défauts.
(D. Ikeda, La Sagesse pour créer le bonheur et la paix, Acep, vol. 2, partie 2/2, p. 75.)


Extrait 2. Reconnaissance et foi

Le Gohonzon ne vous demandera jamais de lui adresser des prières. Le cœur de la foi consiste plutôt à éprouver un sentiment de reconnaissance pour avoir la bonne fortune de pratiquer devant le Gohonzon. Plus vous développerez votre croyance – à travers la pratique biquotidienne –, plus vous en tirerez profit.
Nichiren Daishonin n’a jamais précisé non plus combien de temps il fallait pratiquer. C’est une question personnelle pour laquelle vous seul pouvez trancher. La foi est l’affaire de toute une vie, donc ne vous inquiétez pas et ne vous mettez pas de pression inutile concernant le temps de pratique. Le bouddhisme existe pour libérer les êtres humains, pas pour les asservir. Pratiquer ne serait-ce qu’un peu chaque jour est très important, de même que la nourriture que nous absorbons se transforme en énergie pour notre corps.
(D. Ikeda, Dialogues avec la jeunesse, tome 2, Acep, 2021, p. 22.)


Extrait 3. Reconnaissance et joie

« La joie ressentie » fait référence à la grande joie qui jaillit de notre vie quand nous entendons l’enseignement suprême, Nam-myoho-renge-kyo. Nichiren écrit : « Se réjouir équivaut à la foi et la foi équivaut à se réjouir » (GZ, 835). Cet enseignement nous permet de surmonter toutes les souffrances, d’atteindre la bouddhéité en cette vie et d’établir un état de bonheur sans égal. Et il a le pouvoir de mener tous les êtres humains à l’illumination dans le futur éternel. Quand nous sommes convaincus de cela, nous éprouvons une reconnaissance illimitée et une joie irrépressible d’avoir pu rencontrer la Loi merveilleuse. Cet état de vie intense et joyeux est en soi l’état de bonheur suprême.
(D. Ikeda, La Nouvelle Révolution humaine, vol. 30, partie 2, Acep, p. 802.)


Pour aller plus loin...

Dans un discours prononcé à l’Institut de formation des professeurs de l’université Columbia (en juin 1996), j’ai fait part de ma profonde dette de reconnaissance envers M. Toda, en déclarant : « Il m’a appris quatre-vingt-dix-huit pour cent de ce que je suis aujourd’hui. » La relation de maître et disciple est propre aux êtres humains. En suivant cette voie de maître et disciple, nous pouvons nous développer et nous améliorer. C’est la clé de l’épanouissement complet de notre potentiel humain.
Daisaku Ikeda, La Sagesse pour créer le bonheur et la paix, vol. 3, « Kosen rufu et la paix mondiale », partie 2 sur 2, Acep, p. 79.

Boîte à questions pour les animateurs

  • Quelle serait ta définition de la reconnaissance ?
  • As-tu déjà expérimenté le sentiment de reconnaissance ?
  • Pourquoi est-il parfois difficile d’éprouver de la reconnaissance ?
  • Envers qui, ou quoi, souhaites-tu exprimer ta reconnaissance ?
  • Quel lien peut-on faire entre gratitude et foi ?

Ce support est à retrouver dans le numéro de Valeurs humaines du mois d'octobre 2022, accompagné de ressources complémentaires.
Valeurs humaines est le mensuel des associations Soka du bouddhisme de Nichiren. Abonnement / Achat au numéro