Pour le mois de décembre 2021, les forums jeunesse porteront sur le thème des droits humains.

 

Extrait 1

Le cœur des enfants ne fait pas preuve de discrimination, et, si les parents ne leur inculquent pas ce ressentiment, les enfants du monde entier peuvent très bien jouer et s’amuser ensemble, sans faire de différences. Et les tout-petits ne sont pas du tout intéressés par le fait de savoir si la famille de leurs copains est riche ou non, ou quelle sorte de travail exercent leurs parents. Ils savent que tous les êtres humains sont égaux. [...] Redonner du sens, voilà la mission de la jeunesse d’aujourd’hui. Ne vous découragez pas, vous réussirez à changer ce pays et même le monde, au siècle prochain. [...] Au cours de l’histoire de l’humanité, il n’y a jamais eu jusqu’à présent de véritable bonheur ni de véritable paix. Les dirigeants et les grands philosophes se sont mis au service de cette ambition mais sans parvenir à leurs fins. Si rien ne change, l’avenir risque d’être une répétition à l’infini de la situation actuelle, dont l’une des principales causes est l’incapacité à enraciner profondément le respect des droits humains. [...] Si notre engagement en faveur des droits humains ne s’appuie pas sur une philosophie et une conception de l’humanité élevées, il sera comme une coquille vide

(D. Ikeda, Dialogues avec la jeunesse, tome 1, Acep, 2021, p. 177-179.)


Extrait 2

La Charte [de la SGI] comporte dix articles, qui établissent des objectifs comme la contribution à la paix, à la culture et à l’éducation fondée sur le bouddhisme ; le respect des droits humains et de la liberté religieuse ; la contribution à la prospérité de la société ; la promotion des échanges culturels ; la protection de la nature et de l’environnement, et la recherche de l’épanouissement de chacun.
Il est dit dans l’article 7 de la Charte :
« En se fondant sur l’esprit bouddhique de tolérance, la SGI s’engage à respecter les autres religions, et à dialoguer et à œuvrer avec elles à la résolution des problèmes fondamentaux auxquels l’humanité est confrontée. »
La clé pour réaliser la paix mondiale et le bonheur de toute l’humanité est de permettre aux êtres humains de s’unir et d’agir ensemble, en prenant conscience qu’ils partagent une destinée commune. Les plus grands obstacles sont l’autosatisfaction et l’intolérance, qu’elles soient de nature religieuse, nationaliste ou ethnique. Pour que l’humanité vive dans l’harmonie et la paix, nous devons revenir au point de départ, à savoir que nous sommes tous également des êtres humains qui doivent s’aider mutuellement, en transcendant toutes leurs différences.

(D. Ikeda, La Nouvelle Révolution humaine, vol. 30, partie 2, Acep, p. 426-427.)


Extrait 3

Les droits humains ne deviendront véritablement universels et indivisibles que lorsqu’ils transcenderont la distinction existentielle fondamentale entre soi et autrui. Et cela ne pourra se produire qu’à la condition que les droits et devoirs de l’être humain soient respectés, non pour se conformer à des normes imposées de l’extérieur, mais pour répondre à un mouvement spontané issu du désir puissant et naturel d’aider ceux dont la dignité humaine se trouve menacée. […]

(D. Ikeda, La Sagesse pour créer le bonheur et la paix, Acep, vol. 3, partie 1/2, chap. 20, p. 93-94.)

 

Pour aller plus loin...

  • D. Ikeda, Dialogue avec la jeunesse, Acep, Tome1, p. 168 à 187.
  • D. Ikeda, La Sagesse pour créer le bonheur et la paix, Acep, vol. 3, partie 2/2, chapitre 28, p. 186-189.
  • D. Ikeda, La Nouvelle Révolution humaine, vol. 30, partie 1, p. 376-377.
  • D. Ikeda, La Nouvelle Révolution humaine, vol. 30, partie 2, p. 272-273.
  • Préambule de la Charte de la Soka Gakkai internationale, à lire ici
  • Austregésilio de Athayde, Daisaku Ikeda, Les Droits humains au XXIe siècle, L’Harmattan, p. 108-109 et p. 152-153
 

Ce support est à retrouver dans le numéro de Valeurs humaines du mois de décembre 2021, accompagné de ressources complémentaires.
Valeurs humaines est le mensuel des associations Soka du bouddhisme de Nichiren. Abonnement / Achat au numéro