• #Brève SGI

À la suite du séisme et des tsunamis qui ont décimé les régions de Tohoku et de Kanto le 11 mars, les survivants, réfugiés dans des centres, vivent dans l’incertitude de leur avenir. Avec à cœur de vouloir les encourager, 16 membres de l’orchestre des cuivres du mouvement Soka de Tohoku, ont joué dans le lycée de Mangokuura, transformé en abri, dans la ville d’Ishinomaki, préfecture de Miyagi, le 3 avril.

Masashide Konno, vice-responsable de l’orchestre, a lui aussi survécu au séisme. Il dit être persuadé que la musique peut redonner courage aux gens et représente un élément indispensable pour revitaliser la ville.

L’orchestre de cuivres a joué devant quelque 70 personnes au centre, et ont ouvert leur concert par une marche intitulée « Avenue animée ».

Teruhiko Takahashi, joueur du cor dans l’orchestre de la ville de Sendai, a également survécu au tsunami et au séisme. Sa maison a été balayée, mais huit jours plus tard, quand l’eau s’était enfin retirée, il est retourné sur l’emplacement de son ancienne maison et le seul objet en bon état qu’il ait retrouvé était son instrument de musique, bien protégé dans sa boîte. M. Takahashi a dit qu’à travers sa musique il espère insuffler espoir aux victimes du séisme et des tsunamis ainsi que l’esprit de « ne jamais abandonner ».

Le batteur Takayuki Abe a perdu, sa grand-mère Tomie âgée de quatre-vingts ans, dans le tsunami qui a inondé la ville d’Ishinomaki. Elle adorait écouter sa musique et allait l’écouter partout où il jouait. Lors de ce concert, M. Abe a dédicacé le dernier morceau, intitulé « Mère », dont les paroles ont été écrites par Daisaku Ikeda, président de la SGI, à sa grand-mère et à tous ceux qui avaient perdu des êtres chers.

Suite au concert, de nombreux auditeurs ont dit : « Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas senti aussi heureux. Cela m’a vraiment plu. Merci. » et « C’est comme si j’avais retrouvé le courage de tout redémarrer. »

Après ce concert, les musiciens ont joué pour d’autres évacués, hébergés au Centre Soka pour la paix à Ishinomaki, qui fait également lieu de refuge.


Le 3 avril 2011

Adapté d’un article du 5 avril 2011 du Seikyo Shimbun, quotidien affilié au mouvement Soka au Japon. Traduction de l’anglais du site de la SGI.