A l'occasion des journees européennes du patrimome, les 14 et 15 septembre derniers, les centres bouddhiques de Sceaux (92), Chartrettes (77) et Trets (13) ont ouvert pour la deuxieme année consécutive.
Cette année, outre la présentation du bouddhisme de Nichiren et la possibilité d’assister à un office bouddhique, le dénominateur commun aux trois lieux a été l’exposition « Compassion, sagesse et courage : bâtir une société mondiale fondée sur la paix et une coexistence créative ».
Aperçus des panneaux de l'exposition - à télécharger (pdf)
Cette exposition met en lumière les valeurs que le bouddhisme défend tout en les illustrant par les actions courageuses de personnes qui s’engagent au nom de la dignité de la vie. Inspirée par la Proposition pour la paix du président de la SGI du 26 janvier 2013, elle se déroule autour de trois thèmes principaux :
- Le potentiel illimité de la vie ;
- Le choix d’un développement durable ;
- Vers une culture de paix.
Musique, chant chorale et hip-hop
Ces journées ont été placées sous le signe de la culture.
• A Sceaux, la pianiste Moguie Quéméré a offert une prestation de grande qualité, avec des morceaux de Schumann et Beethoven. La chorale des hommes du mouvement Soka Clair de lune a été largement applaudie pour son interprétation de reprises du répertoire classique, mais aussi pour l’une de ses créations originales, Un soleil scintille. Quant à la jeunesse, elle n’a pas été en reste avec la présence remarquée du groupe de hip-hop, 1Pulsion, et son énergie communicative.
• A Chartrettes, l’orchestre Fleurs de la culture a comblé les auditeurs présents d’une magnifique prestation, qui lui a valu un rappel enthousiaste.
• A Trets, la propriété et le centre bouddhique étaient accessibles aux promeneurs. Ils ont pu aussi feuilleter des ouvrages sur le bouddhisme et des facsimilés du Sûtra du Lotus, présentés dans le hall du centre. Un peu plus de deux cents personnes ont ainsi découvert le domaine.
Impressions
• « Le documentaire Une voix vers la dignité m’a impressionnée », raconte une educatrice. « J’ai été sensible aufait que le système scolaire indien intègre les Droits de l’homme dans ses programmes et qu’ils fassent aussi partie de la formation des policiers en Australie. Cela m’encourage à faire de même dans mon métier d’éducatrice. »
• Hans s’est déclarée agréablement surprise par les liens forts entre les personnes qui font partie du mouvement, « comme s’ils composaient une grande famille », précise-t-elle. « C’est notamment ce que j’ai ressenti durant l’intermède culturel, avec la chorale des hommes et les jeunes danseurs de hip-hop. La prière ensemble, c’était aussi très fort, cela dégage beaucoup d’énergie. Le mouvement me semble très varié, il y a un grand melting-pot c’est peu fréquent ; les gens se rassemblent plutôt entre communauté. »
• Jean a été très touché par la pratique bouddhique qui avait des similitudes sonores avec la propre pratique de son école vietnamienne : « En fait, ce qui nous relie dans le bouddhisme c’est de vouloir tous être bouddha et de mettre au premier plan le respect de la vie des hommes et des animaux. Je souhaiterais revenir ici pour pratiquer. »
• Raymond s’est toujours intéressé au bouddhisme : « C’est une façon de réfléchir qui me va bien. Je suis interrogatif sur la pratique et le côté engagé m’intéresse beaucoup. »
• Un jeune homme pratiquant le bouddhisme tibétain a souligné : « Aujourd’hui,j’ai rencontré le bouddhisme de Nichiren ; j’ai apprécié la présentation qui en a été faite, que j’ai trouvé pleine d’énergie. J’ai aussi été étonné par le rythme et la vitesse de la pratique. »
• Hugo a lui aussi apprécié la bonne atmosphère : « C’est une grande ouverture pour ceux qui ne pratiquent pas. La présentation du bouddhisme était claire. » Tout comme Vanessa qui a apprécié la sérénité du lieu : « On se sent à l’aise et écouté, je n’étais jamais venue. Le rythme rapide de la pratique est stimulant et les pauses permettent de réfléchir. »
• Christiane et Jean-Paul, qui habitent depuis trente ans à Peynier, ont été ravis de parcourir le centre de Trets. Leur fille allait au collège de Trets et personne ne savait trop bien « ce que cachait ce centre bouddhique ». Aujourd’hui, après avoir reçu l’invitation à venir visiter le lieu, ils se disent heureux d’être venus et sont prêts à y revenir lors de prochaines portes ouvertes.
• Sonia et Antoine, deux jeunes gens d’Aix invités par une amie pratiquante, sont heureux d’avoir eu un aperçu global du centre qu’ils trouvent magnifique, Ils ont eu un certain plaisir à assister à l’office bouddhique qui leur a permis d’approfondir leur connaissance sur le bouddhisme de Nichiren.