Thème pour la réunion du mois d'octobre 2011. Afin de célébrer, en réunion de discussion, le 50e anniversaire du premier voyage en Europe de Daisaku Ikeda, nous vous proposons d’étudier un ou plusieurs des thèmes ci-dessous, illustrés par des extraits1 de son roman, La Nouvelle Révolution humaine.
La révolution humaine et kosen rufu
• Durant la deuxième moitié du XIXe siècle, l’écrivain
français Victor Hugo (1802-1885) a déclaré : « Dans ce
siècle qui a pour loi d’achever la révolution française et de
commencer la révolution humaine2 ».
– Mai 1975 : réflexions de Shin’ichi, p. 127.
• « D'un point de vue personnel, le but [de la pratique
bouddhique] est d’atteindre la bouddhéité dans cette vie-ci.
Cela veut dire construire un état de vie de bonheur
absolu et indestructible. Pour être encore plus clair, il s’agit
de forger un soi qui ne sera jamais vaincu, quoi qu’il se
passe. Bref cela consiste à réaliser sa révolution humaine.
Mais, ce n’est pas tout. Du point de vue de notre mission
en tant que bouddhiste, notre but est de réaliser kosen rufu
qui consiste à faire connaître aux gens le bouddhisme
de Nichiren Daishonin et ainsi leur permettre de devenir
véritablement heureux. Il s’agit d’établir la paix pour toute
l’humanité. »
– Octobre 1954 : Shin’ichi répond aux questions d’un jeune pratiquant français, pp. 49-50.
Pratique et vie quotidienne
• Un enseignement religieux se manifeste à travers
la personnalité et les actes de ceux qui le pratiquent.
On peut dire que le développement du bouddhisme
de Nichiren Daishonin, devenu aujourd’hui une religion
universelle transcendant les frontières, est dû au
« comportement humain3 » des pratiquants.
– Mai 1972 : réflexions de Shin’ichi, p. 91.
• En toutes choses, penser que l’on sera forcément
protégé simplement parce que l’on pratique, ou encore
que tout devrait bien se passer parce que l’on pratique,
alors que l’on s’écarte du bon sens, est une grave
erreur. Rien n’est plus dangereux que cette idée.
On lit dans le Gosho : « Une accumulation de petits
problèmes conduit à des problèmes plus graves. » (L&T-VI,
307) Chacun des éléments qui constituent la cause
d’un accident grave peut nous paraître anodin, mais
ce sont de légères erreurs ou de petites négligences
de ce genre qui offrent aux forces négatives une occasion
de profiter de la situation, provoquant un accident
grave et irrémédiable. C’est pour cela que les
petits détails sont très importants.
– Mai 1957 : réflexions de Shin’ichi, pp. 66-67.
« Ouvrir une nouvelle ère »
• « (...) Il faut que chacun d’entre vous se dresse seul, au lieu
de dépendre les uns des autres. (...) Ce sont seulement l’accumulation des décisions de chaque personne et la concrétisation de celles-ci sous forme de victoires individuelles qui
contribueront à engendrer une grande victoire.
Par conséquent, “ouvrir une nouvelle ère” et “créer une
nouvelle histoire” ne signifient pas qu’il faut chercher à
accomplir quelque chose d’exceptionnel. Il suffit que chacun d’entre vous relève le defi dans l’objectif que vous vous
êtes vous-même fixé, afin de remporter chaque jour le
combat. Le facteur crucial, c’est l’action que vous menez
maintenant. »
– Mai 1967 : Shin’ichi s’adressant aux pratiquants européens lors de la cérémonie d’enchâssement du Gohonzon dans le centre bouddhique
de Neuilly, p. 72.
- 1. ↑ Extraits du hors-séne n°2 de Valeurs humaines qui relate les parties de La Nouvelle Révolution humaine consacrées aux huit premiers voyages en France de Daisaku lkeda, de 1981 à 1925. Ci-dessus, après chaque extrait, les renvois aux pages correspondantes.
- 2. ↑ Victor Hugo, OEuvres complètes, Actes et paroles, vol. 3, Depuis l'exil, Paris, Hetzel et Quantin, 1884, p. 386.
- 3. ↑ Cette expression fait référence à la citation de Nichiren Daishonin « Le véritable sens de la venue du bouddha Shokyamuni en ce monde fut d’offrir un modèle de comportement humain. » (L&T-II, 310)
Les dates de ses voyages en France
Daisaku Ikeda a effectué, à ce jour, 13 voyages en France : en 1961, 1963, 1964, 1965, 1967, 1972, 1973, 1975, 1981, 1983, 1987, 1989 et 1991.