Nichiren écrit : « Quand on éclaire le chemin pour les autres, on éclaire son propre chemin. » (WND-II, 1060) Selon le bouddhisme, notre propre bonheur est indissociable de celui des autres. Ainsi, la compassion bouddhique, qui repose sur la foi dans l’état de bouddha, consiste à permettre aux autres, aussi bien qu’à soi-même, de manifester le plus grand potentiel. Thème proposé pour les réunions de discussion de février.

Les autres importent tout autant que nous-même. Ne s’intéresser qu’à son propre bonheur est de l’égoïsme. Prétendre ne se soucier que du bonheur des autres est de l’hypocrisie. Le véritable bonheur consiste à devenir heureux, en même temps que les autres. (…)

[Dans des périodes difficiles], qu’est-ce qui donne la force de continuer à vivre ? Il me semble que ce sont les liens humains – le désir de vivre pour le bien des autres. Tant que nous restons repliés sur nous-même, il n’y a pas de bonheur possible. Ce n’est que lorsque nous agissons courageusement pour les autres que notre vie se trouve ressourcée. Lorsque nous nous préoccupons des autres et prenons soin d’eux, c’est-à-dire quand nous les aidons à faire jaillir leur force vitale, notre propre force vitale s’accroît. Lorsque nous aidons les autres à développer leur état de vie, nous développons aussi notre état de vie. C’est là l’aspect merveilleux de la voie des bodhisattvas ; la pratique consistant à apporter des bienfaits aux autres est inséparable de la pratique pour obtenir des bienfaits pour nous-même.

(Extrait de D. Ikeda, La sagesse pour créer le bonheur et la paix, vol. 1, Acep 2015, p. 138-141.)


Boîte à questions pour les animateurs

  • Nous pouvons avoir tendance à être soit trop centré sur nous-même soit trop focalisé sur les autres. Comment trouver le juste milieu ?
  • Comment la pratique bouddhique vous a-t-elle aidé à développer la compassion dans votre quotidien ?
  • Racontez une expérience où vous avez pu faire surgir le courage d’agir avec compassion. En quoi cela a été un bienfait pour vous-même ?

Pour aller plus loin...

  • Le bonheur pour soi-même et pour les autres
    D. Ikeda, La sagesse pour créer le bonheur et la paix, vol. 1, Acep 2015, chap. 5.
  • Nous avons fait vœu de conduire tous les êtres humains vers le bonheur
    D. Ikeda, La Sagesse du Sûtra du Lotus, vol. 1, p. 611.
  • Unir l’humanité avec l’esprit de compassion
    D. Ikeda, Cours spécial commémorant le 26 janvier, D&E-novembre 2015, 29.

Tant que nous restons repliés sur nous-même, il n’y a pas de bonheur possible. Ce n’est que lorsque nous agissons courageusement pour les autres que notre vie se trouve ressourcée.


A lire dans le numéro de Valeurs humaines du mois de novembre 2015.
Valeurs humaines est le mensuel des associations Soka du bouddhisme de Nichiren.
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