• #Bonheur

Thème pour les réunions du mois de mai 2013. Nous célèbrerons dans nos réunions de discussion du mois de mai le quarantième anniversaire de la création de l’Institut européen du mouvement Soka. En cette occasion, nous vous proposons de dialoguer autour du passage de Gosho ci-dessous, accompagné d’extraits de discours de Daisaku Ikeda. Il y est question de la fonction du bodhisattva qui, en partageant l’enseignement par le dialogue, contribue au bonheur et à la paix.

Il ne devrait pas y avoir de discrimination entre ceux qui propagent les cinq caractères de Myoho-renge-kyo à l’époque de la Fin de la Loi, qu’ils soient hommes ou femmes. S’ils n’étaient pas des bodhisattvas sortis de la terre, ils ne pourraient pas réciter le Daimoku. D’abord, seul Nichiren a récité Nam-myoho-renge-kyo, puis deux, trois, cent personnes ont suivi, l’ont récité et l’ont enseigné aux autres.
La réalité ultime de tous les phénomènes (Écrits, 389 ; L&T-I, 101)

Commentaires de Daisaku Ikeda

« Dialoguons pour sauver le monde, l’humanité et l’avenir ! », c’est par cet appel émouvant que l’historien britannique Arnold J. Toynbee (1889-1975) commença notre dialogue à Londres, en mai 1972, il y a trente-cinq ans. À quatre-vingt-trois ans, il avait la voix jeune, forte et vibrante. Le cœur de ceux qui s’engagent activement dans le dialogue ne vieillit jamais. (…)

Nichiren Daishonin écrit, dans l’une de ses lettres, qu’au cours de la propagation de ses enseignements, il avait rencontré beaucoup plus de personnes que d’autres.1 (…) Les bodhisattvas ne fuient pas le dialogue. Les bouddhas n’hésitent pas à faire entendre leur voix. Il n’y a pas de pratique bouddhique sans rencontre ni dialogue. Le dialogue est également fondamental pour la démocratie. Et la base de tout dialogue vraiment significatif est le respect mutuel et l’égalité entre interlocuteurs.
(D&E-mars 2007, 117-118)

• S’éveiller à sa mission de bodhisattva sorti de la terre signifie percevoir en nous la nature essentielle de notre propre vie. Cela revient à comprendre le sens de notre venue en ce monde, le sens de notre vie. Il n’existe pas de plus grande joie, de satisfaction ou de fierté que de s’éveiller à notre mission éternelle. Durant son exil sur l’île de Sado, Nichiren a déclaré, avec ses disciples, qu’il ressentait une « joie sans mesure ».2
(Cap sur la paix n° 847, p. 3)


Pour aller plus loin

  • Le vœu du 24 août, D&E-novembre 2011, 30-31.
  • Une éclatante floraison d’amitiés et de confiance, D&E-mai 2012, 7-8.
  • Valeurs humaines, hors série n° 2, juin 2011, 96-100.

Paru dans Valeurs humaines n°30, avril 2013.

  • 1. Cf. WND-II, 778.
  • 2. Écrits, 390 ; L&T-I, 102.

Les bodhisattvas ne fuient pas le dialogue. Les bouddhas n’hésitent pas à faire entendre leur voix. Il n’y a pas de pratique bouddhique sans rencontre ni dialogue.

A lire dans le numéro de Valeurs humaines du mois d'avril 2013. Valeurs humaines est le mensuel des associations Soka du bouddhisme de Nichiren. Abonnement / Achat au numéro