Pour les forums du mois de mars. En ce mois de la jeunesse au sein du mouvement Soka, revenons sur le principe bouddhique d’interdépendance sous l’angle des différentes générations. Comment s’enrichir mutuellement des expériences de chacun ?

Note : Les générations qui composent la société actuelle peuvent être décrites selon quatre catégories de périodes de naissance : les baby-boomers – entre 1946 et 1964 ; la génération X – entre 1965 et 1979 ; la génération Y – entre 1980 et 2000 ; la génération Z – nés à partir de l’an 2000.

 

Extrait 1. Transmettre le flambeau

Rien de grand ne peut être accompli sans des efforts constants. Les entreprises humaines de grande envergure sont celles qui se perpétuent dans le temps grâce à des générations de successeurs. Dans son article, Shin’ichi poursuivait ses réflexions ainsi :
« Sachant que kosen rufu est une révolution incessante toujours en cours, l’important est désormais de transmettre le flambeau à la prochaine génération. L’achèvement d’une phase marque le début d’une autre. Chaque étape doit mener à la création d’une nouvelle page, encore plus magnifique, de notre histoire. »
(Daisaku Ikeda, La Nouvelle Révolution humaine, vol. 30, partie 1, Acep, p. 69-70.)

 

Extrait 2. Dialoguer entre générations

Le plus important, finalement, c’est que les adultes arrivent à faire connaître leur sentiment et leur point de vue aux plus jeunes générations, afin de leur transmettre leur expérience, leurs succès, leurs échecs, leurs réflexions et leurs convictions. En parlant directement et sincèrement aux jeunes de tous ces aspects, ils pourront leur inculquer le courage de surmonter leurs souffrances et leurs préoccupations.
(Daisaku Ikeda, Dialogues avec la jeunesse, tome 2, Acep, p. 270.)

 

Extrait 3. À nos enfants…

Disons à nos enfants : « N’oubliez jamais ! N’oubliez jamais ceux qui vous ont précédés, ceux qui ont tenu fièrement le flambeau de l’espoir durant les longues nuits sombres et qui sont tombés en chemin. N’oubliez jamais que les générations précédentes ont lutté au nom de ceux qui ont souffert avant eux mais aussi pour votre bien, pour leurs enfants, leurs petits-enfants, et pour tous ceux qui vous succéderont dans l’avenir. »
Disons à nos enfants : « Le plus grand bonheur que vous pouvez apporter à vos prédécesseurs est de poursuivre leur lutte, d’œuvrer au bonheur des générations futures comme ils l’ont fait, de veiller sur ceux qui souffrent et d’agir pour eux. En vivant de cette manière, vous comprendrez pourquoi vos prédécesseurs ont réussi à garder la tête haute et à mener leur vie avec fierté, malgré la brutalité et les mensonges qui les entouraient. Vous comprendrez pourquoi ils n’ont jamais abandonné leurs rêves, malgré les trahisons nombreuses et répétées. Vous commencerez à comprendre pourquoi ils se sont dressés et ont continué à aller de l’avant, alors qu’on leur jetait des pierres et qu’on les menaçait avec des armes. C’était pour vous offrir un magnifique avenir ! »
Et enfin, disons à nos enfants : « Chérissez les personnes ordinaires ! Menez une vie splendide ! Faites de votre vie un phare qui illumine l’obscurité autour de vous. Soyez ceux qui donnent la direction à suivre pour les générations futures. Travaillez ensemble à créer le monde du XXIe siècle, un monde où personne ne s’entretue, une société où personne n’est abandonné ou laissé de côté. Érigez le monument de vos accomplissements, illuminé par la lumière de la solidarité humaine ! »
(Daisaku Ikeda, La Sagesse pour créer le bonheur et la paix, vol. 4, Acep, p. 17-18.)

 

Ce support est à retrouver dans le numéro de Valeurs humaines du mois de mars 2024, accompagné de ressources complémentaires.

Valeurs humaines est le mensuel des associations Soka du bouddhisme de Nichiren. Abonnement / Achat au numéro