Pour les forums du mois de février 2023. Agir pour une cause, sociétale ou environnementale, est-ce réservé à certains plus « idéalistes » que d’autres ? Grâce à une vision dynamique et riche d’espoir de la relation de chaque individu avec le monde qui l’entoure, chacun peut puiser l’inspiration pour se sentir acteur dans son environnement.
Extrait 1. Agir pour le bonheur de toutes et tous
Dans le passé comme aujourd’hui, la Soka
Gakkai a toujours œuvré en faveur du bonheur
des personnes ordinaires. C’est pour cela qu’elle
a gagné la confiance des gens. Rien n’est plus
puissant. Notre succès tient justement au fait
que nous nous engageons pour le bonheur des
autres. C’est un principe immuable, une leçon
de l’Histoire que, je l’espère, vous retiendrez.
C’est un point que j’aimerais aborder avec vous
aujourd’hui.
Qui mérite le plus grand respect ? Ce sont
les personnes ordinaires qui agissent sans
ménager leur vie. Ce ne sont peut-être pas les
plus riches et les plus cultivées, mais parmi
elles figurent des personnes véritablement
admirables.
(D. Ikeda, La Sagesse pour créer le bonheur et la paix, vol. 3, partie 2,
Acep, p. 145-146.)
Extrait 2. Tout commence par le courage d’agir
Ne nous laissons pas influencer. N’abandonnons
jamais notre engagement en faveur de la paix,
notre soif d’apprendre et notre amour de l’humanité. Mettre ces idéaux en pratique et les
transmettre aux autres est un acte de courage.
Cela fait partie de nous, nous devons faire surgir notre courage du tréfonds de notre vie. [...]
C’est seulement lorsqu’on a le courage de se
dresser par soi-même que l’on peut guider le
monde dans la bonne direction, celle de la paix
et du bien. Lorsque de telles personnes courageuses fraternisent et unissent leurs forces
dans une grande solidarité, elles peuvent changer le cours de la société. Mais tout commence
par soi-même. Il faut faire preuve de courage.
Tout part de là.
(D. Ikeda, Dialogues
avec la jeunesse, tome 2,
Acep, p. 171-172.)
Extrait 3. Établir un système de valeurs
Lorsque l’on reconnaît que l’homme est une part
de la force vitale qui sous-tend toutes choses,
il devient aussitôt manifeste que toute discrimination à l’encontre de ses voisins, d’autres
ethnies, d’autres êtres biologiques, de la nature
ou de quoi que ce soit d’autre dans l’univers
entier, est mauvaise, parce que, en termes de
force vitale cosmique, toutes les choses qui
existent sont égales et unies. [...]
Afin que les hommes puissent mener des vies
humainement dignes, il faut qu’ils reprennent
conscience que leur nature fait partie de la force
de vie universelle, et qu’ils considèrent cela
comme le fondement de toutes leurs actions.
Quand ils auront adopté cette attitude, ils seront
à même d’établir le système de valeurs dont ils
ont tant besoin aujourd’hui. Ce sens des valeurs
donnera une place primordiale à la vie elle-même et aura pour premier but de résoudre les
problèmes se rapportant à la vie, car ce sont ces
valeurs qui déterminent les réponses à toutes
les autres questions.
(Arnold Toynbe
et Daisaku Ikeda,
Choisis la vie – Un dialogue,
L’Harmattan, 2009, p. 147.)
Pour aller plus loin...
- Daisaku Ikeda, L’Espoir ça se décide, Acep, p. 111-117.
- La Sagesse pour créer le bonheur et la paix, vol. 3, chapitre 20, « Soyez de bons citoyens ! », Acep, p. 75.
- Une religion de la révolution humaine, chap. 8, « La paix », Acep, p. 159-176.
- La Nouvelle Révolution humaine, vol. 30, partie 1, Acep, p. 7.
Boîte à questions pour les animateurs
- Est-ce que, selon toi, tu contribues au bonheur de ceux qui t’entourent, et à la paix ? De quelle manière ?
- As-tu déjà eu l’occasion de mener des actions concrètes pour la société ?
- Quels seraient tes conseils pour passer à l’action ?
Ce support est à retrouver dans le numéro de Valeurs humaines du mois de février 2023, accompagné de ressources complémentaires.
Valeurs humaines est le mensuel des associations Soka du bouddhisme de Nichiren.
Abonnement / Achat au numéro