Pour le mois de février 2022, abordons cette idée : initier un dialogue sincère et empli de compassion représente le moyen durable de semer et faire éclore les graines de la paix.
Extrait 1. Dialoguer pour la paix
Dialoguer, partager ses espoirs de paix
et forger des liens de personne à personne – telle est
l’approche volontariste et graduelle qui permet
de résoudre les problèmes. Il faut engager des
dialogues sincères et les poursuivre jusqu’à
ce qu’ils portent leurs fruits. Cela nécessite
beaucoup de persévérance et de ténacité sur
le plan spirituel.
En revanche, ceux qui adoptent une approche
extrémiste et ne se posent pas de questions
ont souvent recours à l’agressivité, en raison
de leur faiblesse intérieure. C’est en réalité une
proclamation de leur défaite en tant qu’être
humain, qui les conduit à dépendre
de la violence et d’autres formes de coercition
pour parvenir à leurs fins.
Unir les cœurs des êtres humains
par le dialogue est la force qui permet de créer un réseau
pour la paix.
(D. Ikeda, La Nouvelle
Révolution humaine, vol. 30, partie 2,
Acep, p. 276.)
Extrait 2. Contribuer à la paix par nos victoires quotidiennes
Même lorsqu’il s’agit de transmettre
le bouddhisme à une personne, si vous laissez passer l’occasion
qui se présente à vous, vous ne
pouvez pas être totalement certains d’avoir
une autre opportunité d’en reparler avec elle
en profondeur. En revanche, quand vous dialoguez
sincèrement avec les gens, conscient
que c’est une occasion unique de les aider à
transformer leur karma, vous vivez déjà avec
l’esprit de : « Maintenant est le dernier instant
de sa vie ». Que vous soyez en train de prier
devant le Gohonzon, d’étudier le bouddhisme
ou d’écrire des mots d’encouragement à vos
amis – le plus important est de vous consacrer
entièrement et à chaque instant à la tâche que
vous accomplissez.
(D. Ikeda, La Sagesse
pour créer le bonheur et la paix, Acep, vol. 2,
chap. 16, p. 111.)
Extrait 3. Dialoguer avec la nature
« Beaucoup de vos photographies, président
Ikeda, ont pour sujet la nature. Lorsque je les
regarde, je suis toujours étonné de voir combien
vous saisissez la beauté des lieux, même les
plus familiers. Quel est votre ressenti lorsque
vous prenez une photo ? »
J’appuie toujours sur
le déclencheur avec le sentiment d’engager un
dialogue avec la nature. À travers ce dialogue,
je perçois ma véritable identité, la véritable
image de l’humanité et de la vie. La nature est
comme un miroir. Elle reste immobile, tandis
que nous nous déplaçons. Elle paraît inchangée,
quand nous évoluons sans cesse. Le miroir
de la nature reflète notre monde intérieur, l’essence de l’humanité, et l’immense étendue universelle de la vie elle-même.
(D. Ikeda, Dialogues avec la jeunesse, tome 1, Acep, 2021, p. 252.)
Pour aller plus loin...
Ce support est à retrouver dans le numéro de Valeurs humaines du mois de février 2022, accompagné de ressources complémentaires.
Valeurs humaines est le mensuel des associations Soka du bouddhisme de Nichiren.
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