En ce mois de mai, les forums jeunesse proposent d’aborder la notion de l’inséparabilité du maître et du disciple. Les participants des forums pourront s’appuyer sur les extraits proposés ci-après.
Extrait 1
Mon rêve est de réaliser le rêve de M. Toda. C’est mon maître, et cette réalité ne changera jamais. […] L’univers tout entier évolue au rythme de Nam-myoho-renge-kyo. Mon maître et moi sommes reliés par le rythme de Nam-myoho-renge-kyo. Et c’est la raison pour laquelle je dois réaliser son rêve et ses idéaux, et continuer d’agir de toutes mes forces.
Si votre rêve ne contribue pas réellement à votre développement personnel, il se peut qu’il finisse par n’être qu’un désir égoïste et creux. Un rêve élevé et généreux touche au bonheur, à la vérité, à l’altruisme et à la paix. En fait, c’est en poursuivant ces objectifs – le bonheur, la vérité, l’altruisme et la paix – que l’on définit des rêves d’une grande valeur et d’une profonde signification.
(D. Ikeda, Dialogues avec la jeunesse, tome 2, Acep, 2021, p. 295-296.)
Extrait 2
Plus précisément, la relation entre maître et disciple, ou entre professeur et élève, est propre aux êtres humains, en raison de leurs profondes aptitudes spirituelles. Cette relation existe partout où des personnes recherchent l’excellence, notamment dans les arts, l’éducation et dans toute sphère qui requiert un savoir-faire élevé. Avoir un maître dans l’existence offre un modèle de vie, et il n’existe pas d’exemple plus merveilleux que celui de maîtres et de disciples qui luttent ensemble, en consacrant leur vie au grand idéal de la paix et du bonheur de toute l’humanité. Cette lutte commune du maître et du disciple, unis en esprit et dans leurs actions, est la garantie que kosen rufu se développera éternellement. Que le courant de kosen rufu se développe ou non en un fleuve puissant et généreux, pour les dix mille ans et plus de l’époque de la Fin de la Loi, dépend entièrement des disciples qui poursuivront l’œuvre de leur maître.
(D. Ikeda, La Nouvelle Révolution humaine, in Cap sur la paix n° 1191, p. 12.)
Extrait 3
Le bouddhisme enseigne l’unité entre le maître et disciple. Il ne s’agit pas d’une relation hiérarchique, dans laquelle le maître domine le disciple. Maître et disciple poursuivent le même objectif et avancent ensemble vers sa réalisation. On trouve dans les écrits bouddhiques de nombreuses histoires où celui qui est disciple dans son existence actuelle devient le maître dans la suivante.
[…] Maîtres et disciples sont comparables à des coureurs de relais. Ils courent à toute allure en se passant le témoin sur la voie commune de la justice, du bonheur et de la paix pour l’humanité. Les maîtres courent en premier et passent le témoin à leurs disciples. Rien de grand ne peut s’accomplir sans maître et, à ce titre, ils méritent le plus grand respect. Les disciples mettent en application ce qu’ils ont appris du maître et poursuivent l’œuvre à réaliser à l’avenir, qu’il leur a léguée.
[...] Un maître authentique invite ses disciples à le dépasser, à accomplir ce que lui ne peut pas faire. Et les véritables disciples luttent sincè- rement dans ce sens.
(D. Ikeda, La Sagesse pour créer le bonheur et la paix, vol. 3 partie 2/2, Acep, p. 15-16.)
Pour aller plus loin...
- D. Ikeda, Dialogues avec la jeunesse, tome 2, Acep 2021, p. 81, p. 221, p. 295.
- D. Ikeda, La Nouvelle Révolution humaine, vol. 30, p. 37, p.48.
- D. Ikeda, La Nouvelle Révolution humaine, vol. 30, Cap sur la paix n°1191, p. 12.
- D. Ikeda, La Nouvelle Révolution humaine, vol. 30, p. 87, p. 102-103, p. 119, p. 155.
- D. Ikeda, La Sagesse pour créer le bonheur et la paix, vol. 3, partie 2/2, Acep 2020, chapitres 25 et 26.
- D. Ikeda, Une religion de la révolution humaine, Acep 2020, p. 225 à 239.
Ce support est à retrouver dans le numéro de Valeurs humaines du mois de mai 2021, accompagné de textes complémentaires.
Valeurs humaines est le mensuel des associations Soka du bouddhisme de Nichiren.
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