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Du 21 au 23 juin, la première réunion historique des États parties (1MSP) au Traité des Nations Unies sur l'interdiction des armes nucléaires (TIAN1), s'est tenue à Vienne, en Autriche.

A cette occasion, la Soka Gakkai Internationale (SGI) a rejoint des groupes de la société civile appelant à l'universalisation du Traité et a coparrainé des ateliers mettant en évidence les perspectives de la jeunesse et des communautés concernées.

Hirotsugu Terasaki, directeur des questions relatives à la paix et aux problématiques globales au sein de la SGI, a déclaré :
« En cette période de menace existentielle, tous ceux qui se sont réunis ici ont affirmé catégoriquement que les armes nucléaires sont moralement et légalement inacceptables. Nous saluons la Déclaration de Vienne2 et son programme d'action3, et nous sommes déterminés à poursuivre nos efforts pour renforcer l'efficacité de ce traité avant-guardiste. »

Les voix des hibakusha4 ont eu un effet galvanisant tout au long des discussions. Le 21 juin, la SGI - aux côtés du ministère des Affaires étrangères du Kazakhstan, de la mission permanente de Kiribati aux Nations Unies et de la Nuclear Age Peace Foundation - a coparrainé un événement en marge de la réunion, portant sur l'assistance aux victimes, la réhabilitation environnementale et la coopération internationale, conformément aux articles 6 et 7 du Traité.

Parmi les intervenants figuraient des survivants d'essais nucléaires à Semipalatinsk, au Kazakhstan, et un jeune activiste des îles Marshall, site de 67 essais nucléaires. Rebecca Jovin, responsable du Bureau des Nations Unies pour les affaires de désarmement (UNODA) à Vienne, s'exprimant au nom d'Izumi Nakamitsu, Secrétaire général adjoint des Nations Unies pour les affaires de désarmement, a souligné les effets profondément néfastes des plus de 2 000 essais nucléaires menés depuis 1945, déclarant :
« La participation en personne des collectivités touchées par les essais nucléaires sert de rappel réel des raisons pour lesquelles nous devons poursuivre l'élimination complète des armes nucléaires. »

Toujours le 21 juin, le mouvement de jeunesse Youth MSP, la SGI et la campagne italienne antinucléaire de Senzatomica, ont organisé un atelier sur les mouvements éducatifs populaires. Les jeunes ont discuté de la refonte du discours entourant les armes nucléaires et les approches éducatives alternatives permettant de responsabiliser les apprenants.5

La participante Sanya Rajpal, de la SGI-UK, a commenté :
« Nous devons briser la logique qui conduit aux armes nucléaires et à toutes les formes de violence structurelle, et habiliter les individus à transformer cette tendance dans leur propre vie et dans le monde. »

La SGI et l'International Disarmament Institute of Pace University ont également rédigé conjointement un document de travail6 sur l'éducation au désarmement et à la paix, soulignant le rôle crucial de l'éducation dans l'universalisation du TIAN.

Une déclaration interconfessionnelle conjointe7, présentée par Olivia Baro, jeune représentante de la Conférence des Églises du Pacifique, lors d'une session le 22 juin, a également demandé une ratification plus large du Traité. Elle a été signée par la SGI et un total de 144 organisations de diverses traditions religieuses.


Traduit du communiqué de presse de la SGI : SGI Amplifies Voices of Youth, Faith Communities and Victims at 1MSP paru sur le site sgi-peace.org le 24 juin 2022.