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Le panel des intervenantes à la conférence. [Photo : Jean-François Moreau]

Sujet d’actualité, la place attribuée par les religions et mouvements adogmatiques* à la femme a été le thème de la conférence organisée par l’association « Les Amis, Alumni et Anciens de l’Assistance Publique (AAA-AP) », le 10 décembre dernier à Paris.

Autour de la modératrice Cécile Renson, présidente de l’association française des femmes médecins, huit intervenants de confessions catholique, protestante, juive, musulmane, bouddhiste et du mouvement maçonnique ont partagé leur vision de l’avenir au féminin.

Si la possibilité donnée aux femmes de conduire et d’accomplir des actes religieux est différente selon les traditions, l’espoir commun d’une plus grande égalité est vivace. Ainsi, la réflexion est menée et des avancées notoires se concrétisent. Fruit de l’amitié entre les deux organisations, c’est la première fois que l’AAA-AP accueillait, au sein du débat, une représentante du mouvement bouddhiste Soka, Jeannine Mong, consultante.

Les autres intervenants étaient Marie-Thérèse Besson, présidente de la Grande Loge féminine de France, Florence Blondon, pasteure de l’Église protestante unie de l’Étoile, Delphine Horvilleur, rabbin, journaliste, exerçant au Mouvement juif libéral de France, Christine Pedotti, directrice de la rédaction de Témoignage chrétien et fondatrice du Comité de la jupe (pour promouvoir la place de la femme dans l’Église catholique), Schéhérazade Zerouala, avocate, présidente de l’Amitié judéo-musulmane, le père Alain de la Morandais et, par son message, le recteur de la Grande Mosquée de Paris, le Dr Dalil Boubaker.



(*) Adogmatique : qui refuse tout dogme.