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Dimanche 20 novembre s’est tenue une rencontre avec les membres de l’association Les Fils d’Abraham, sur le thème de la paix, au centre bouddhique privé de Pierre-Bénite, dans la banlieue de Lyon.

L’association Les Fils d’Abraham, créée en 1993 suite à la guerre en Irak, réunit des croyants de toutes les religions du Livre. Elle a été fondée par Max Bobichon, prêtre auxiliaire à la Primatiale Saint-Jean-Baptiste et membre de l’Académie des lettres et des arts de Lyon. Son but : créer le dialogue entre les religions afin de trouver leurs points communs et de pouvoir ainsi mieux vivre ensemble. Plusieurs pratiquants du mouvement Soka s’étaient déjà liés d’amitié avec cette association et participaient à leurs rencontres. Ils ont proposé à leur tour de présenter la philosophie du bouddhisme de Nichiren.

Après un accueil chaleureux lors duquel chacun a pu se présenter, une cérémonie de Gongyo a été offerte. Les intervenants ont ensuite abordé une présentation du bouddhisme de Nichiren par son histoire depuis Shakyamuni jusqu’à la fondation du mouvement Soka. Puis, les thèmes de la révolution humaine, l’importance de l’art et de la culture ont été approfondis. Enfin, l’importance de la réunion de discussion au sein du mouvement Soka, son origine et son sens ont été expliqués.

Un réel intérêt pour dialoguer

La très grande curiosité des membres des Fils d’Abraham s’est traduite par la pertinence, la profondeur de leurs questions et leur réel intérêt à comprendre l’enseignement bouddhique. Ce qui a donné lieu à une profusion d’échanges, avant même que le débat prévu et qui s’en est suivi ait répondu aux questions des participants. Le défi de s’ouvrir à d’autres communautés religieuses implique de partager sa foi avec simplicité, d’écouter et de partager les valeurs communes.

Ce partage était marqué par la volonté d’exprimer ce qui peut encourager et toucher le coeur de tous. Ces échanges ont fait émerger des trésors communs à tous : un désir de paix profond et sincère, une recherche du bonheur pour les êtres humains et le respect des croyances de chacun. En somme, une première initiative qui annonce une longue histoire d’échanges interreligieux à Lyon !